Micro Four Third... ça m’intrigue

Aussi bien l’affirmer tout de suite : j’aime mon gros 5D avec lequel je fais la majorité de mes images. C’est un appareil très polyvalent, avec un capteur magnifique qui produit une qualité d’image renversante. Le mien commence à être vieux, la présence continuelle de poussière sur le capteur m’énerve royalement... mais, on est des amis pour encore longtemps. De toute façon, l’idée de payer 3500$ pour le nouveau modèle cause de sérieux maux de ventre à ma bonne conscience.

Mon 5D est un compagnon parfait... sauf en voyage. Il est gros et lourd à trimballer en ballade dans Paris ou sur mon vélo à Bonaventure. Au fil des années, j’ai essayé 3 ou 4 appareils compacts que j’ai peu utilisés avant de les revendre, déçu par la qualité et les limitations. Depuis quelques semaines, j’utilise un mini compact Samsung qu’un marchand français m’a offert en échange d’une plogue dans la colonne de droite de ce blogue. Il fonctionne bien et m’impressionne pour un appareil de ce prix et j’en au tiré quelques (décevantes) photos en Floride. C’est certains qu’on est déçu par les photos d’un appareil à 139$ quand on à l’habitude d’un gros reflex numérique.

Bref, on espère tous un appareil performant, versatile... et vraiment compact. Le rêve ultime serait d’obtenir toutes les qualités du 5D... dans mon iPhone (en plus de gagner à la 6/49). Je sais que le Leica M9 existe et qu’il représente le Saint-Graal... mais je rêve de quelque chose d’un peu moins cher qu’une voiture.

C’est à ce moment que je tombe sur une annonce du Olympus E-P2. Intéressant. Petit, léger, objectif interchangeable, look un peu rétro... et nouveau représentant du format Micro Four Third, petit frère du format Four Third que propose un groupe de joueurs importants du monde de la photo. En plus, le petit Olympus est proposé aux environs de 1000$ avec un cousin (E-P1) encore moins cher. Tentant, vraiment tentant.

J’aimerais le mettre dans ma poche pour un prochain voyage, l’essayer sur le terrain et voir la qualité des images qu’on peut en tirer. Les commentaires qu’on peut lire sur le web sont bons, ça m’intrigue.

(si jamais un représentant d’Olympus me lit, je suis quelqu’un de poli et fiable qui prend soin de ce qu’on lui prête... promis)