Suite à plusieurs discussions sur Twitter principalement, je me rends compte que Grooveshark n’est pas spécialement connu dans mon entourage. Il s’agit pourtant, selon moi, d’une alternative intéressante pour écouter de la musique de qualité sur internet, sans devoir payer un centime, ni s’enregistrer, même si une identification donne des fonctionnalités plus complètes, et pratiques. Le tout gratuitement depuis la Belgique. Le rêve.
Spotify, sympa, mais inaccessible en Belgique.
Alternative à Grooveshark, la vague Spotify a pris forme sur Twitter, dans un buzz assez inexplicable (n’hésitez pas à me l’expliquer dans les commentaires!). J’ai testé le service, impeccable, mais voilà, soudain, plus de version gratuite dans notre pays. Même la version payante ne nous est pas offerte! Alors qu’en Angleterre, les deux options restent disponibles. Pour continuer à bénéficier de Spotify en Belgique, il fallait donc contourner cette sécurité. Faisable, mais pas vraiment l’idéal…
Why is Spotify not available in my country?“
Quant à savoir pourquoi nous sommes lésés, Spotify nous répond: « Tout vient à point à qui sait attendre ! ». Je n’aime pas attendre pour rien et je me dis qu’un autre service proposé en Belgique me rendra heureux, ou presque. Grooveshark remplit sa mission, jusqu’à présent!
Il y a quelques mois, l’exemple de la TV en ligne Zattoo qui arrêtait ses services en Belgique m’avait aussi dégouté. Un outil de qualité qui a du stopper net, par manque de moyen financier.
Zattoo avait misé sur la gratuité totale des services, n’atteignant malheureusement pas un seuil critique de e-téléspectateurs. Leur choix a été de se reconcentrer sur certains pays du globe. En Belgique, au lieu d’une alternative payante – à laquelle j’aurais souscrite, je pense -, ils ont préféré tout fermer. Re-zut. (1)
Des droits d’auteur trop élevés et/ou une stratégie sans la Belgique?
Il y a de quoi pleurer quand même… On ne nous le dira jamais assez, c’est une question de droit d’auteur, de Sabam (qui fait un “geste” ces derniers temps, c’était Noël après tout), d’Hadopi (ou pas) – on en parlait au Café Numérique l’autre fois, mais si un Grooveshark permet cette liberté d’écoute audio, pourquoi pas d’autres?
Autre contexte, autre méthode
Apple avait déjà nié la Belgique, en supputant que notre pays serait dans les 22 premiers à recevoir l’iPhone, avec la conclusion qu’on a connu [en anglais][en français]. Cela a généré un petit business que nul ne saurait ignorer! Avant que Mobistar ne le mette en vente, comme dealer officiel, des centaines de smartphones à la Pomme circulaient déjà dans notre pays. Un achat aux States ou à Londres, une petite mise à jour craquée et hop, le tour était joué. Côté business, tout était très bien calculé. (sauf pour Mobistar, mais ça, c’est une autre histoire [en anglais][en français]…)
La Belgique n’est définitivement pas prioritaire dans les lancements de nouvelles technologies et c’est réellement pénalisant. Google nous le rappelle également, avec le lancement du Nexus One, indisponible en Belgique
Alors que Spotify serait sur le point d’avoir un accord avec… Google justement! La boucle serait-elle bouclée?
Du snobisme cupertinien à l’absence presque totale de logique business, tout est bon pour nier notre Plat Pays… Côté utilisateur (belge), on peut continuer à râler.
1. (Au fait, je reçois encore aujourd’hui des mises à jour pour Zattoo, qui, évidemment, ne fonctionne plus en Belgique. Ô frustration…)
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