Souvenez-vous, il y a 2 ans, une polémique virulente opposait Marie Darrieussecq et Camille Laurens, adossées dans une affaire de plagiat.
Dans le personnage principal de Tom est mort de Marie Darrieussecq, Camille Laurens y retrouvait, un peu trop à son goût, des éléments de son Philippe. Laurens accuse Darrieussecq de plagiat.
Leur éditeur commun, Paul Otchakovsky-Laurens, le patron des éditions P.O.L, tranche et décide de ne plus publier Camille Laurens.
La nouvelle année commencent à peine que les romancières remettent l'affaire sur le tapis, chacune dans un livre personnel, à leur manière mais en même temps. Accusée deux fois de plagiat, (Marie N'Diaye l'avait également accusée à la fin des années 90) Marie Darrieussecq publie un long essai sobrement intitulé Rapport de police. Accusations de plagiat et autres modes de surveillance de la fiction.
Camille Laurens revient sur l'affaire en publiant une fiction, Romance nerveuse, publié chez Gallimard, son nouvel éditeur. Un roman dans lequel une femme écrivain, remerciée par son éditeur, entretient une liaison avec un paparazzi, pendant ses vacances à Djerba. L'écrivain revient sur la rupture douloureuse avec son ancien éditeur. Toute ressemblance...