Les articles 13 (Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable. Elle doit être également répartie entre tous les Citoyens, en raison de leurs facultés) et 14 (Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs Représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée) de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 mentionnent l’impôt et la liberté de le consentir.
Sur le papier, on peut donc se dire qu’il existe des contrôles concernant le développement anarchique de la fiscalité.
Mais la démocratie représentative constitue là, un frein à l’expression de la volonté populaire. On parle souvent de justice, peut-être faudrait-il évoquer la justesse de l’impôt et de son poids dans le quotidien des entreprises et familles actives. Et là, le parlement décide et le contribuable rame.
Voilà sans doute pourquoi, il pourrait être bon de nuancer ou confirmer les décisions du parlement par des référendums d’initiative populaire ou un recours plus général à la démocratie directe. Eh oui, on l’oublie, mais « vox populi, vox dei ».