Esther (Orphan) (2009)

Kate (Vera Farmiga) a perdu sa fille mort-née, dans le sang et la douleur. Après ce traumatisme et une phase d’alcoolisme, elle tente de reconstruire sa vie avec son mari John (Peter Saasgard) et ses deux enfants, Daniel et Maxine. Son désir de maternité la pousse à adopter une enfant « déjà grande », qui manque de tout l’amour qu’elle-même n’a pu donner.

Sœur Abigail (CCH Pounder) lui présente Esther (Isabelle Furhman, révélation), 9 ans, une poupée russe intelligente et créative (elle dessine admirablement), sapée comme Princesse Sarah, perpétuels petits rubans au cou et aux poignets, qui a perdu toute sa famille dans un tragique incendie. C’est le coup de cœur, la petite diva intègre la famille, qui lui offre une superbe chambre avec un aquarium et de quoi dessiner… le rêve !

Mais gare à ceux qui entravent le chemin d’Esther : une gamine (odieuse) manque de se tuer en tombant d’un toboggan. Sœur Abigail est alertée, mais après une visite aux parents elle disparaît : Esther l’a tuée de sang froid, puis a fait disparaître les preuves ensanglantées dans la cabane du fils… le tout sous les yeux de la petite dernière. Dûment menacés, les enfants se taisent, mais Kate commence à trouver tout ça louche, alors elle se renseigne sur les origines d’Esther, et trouve la trace d’un institut Saarne, en Estonie.

Maxine faillit mourir dans un accident de voiture, Daniel dans l’incendie de la cabane contenant les preuves des méfaits d’Esther, puis étouffé à l’hôpital, mais le Papa, trop gaga, ignore les craintes de Kate, rattrapée par son passé d’alcoolo et manipulée par Esther qui ne cache plus à Kate ses mauvaises intentions.

Tandis que Maman est gardée en observation pour avoir giflé la petite peste, Papa ramène Maxine (terrifiée) et Esther à la maison, dodo… mais en ouvrant les yeux, il trouve cette dernière tout près de lui, maquillée, habillée, en train de lui faire du gringue. Choqué, il la renvoie dans sa chambre, et parle (enfin !!) de la virer. Elle monte et casse tout, pris de remords il monte s’excuser et découvre… qu’à la lumière noire de l’aquarium, tous les dessins ont un double sens, obscène et violent. La panique le gagne, mais trop tard : il se fait poignarder à mort tandis que Kate est réveillée par un appel alarmé de l’institut Saarne, en fait un hôpital psychiatrique qui la met en garde contre Esther, ou devrais-je dire Leena, 33 printemps, atteinte d’un mal rarissime qui lui conserve l’apparence d’une enfant de 9 ans, une sociopathe violente (camisole de force = cicatrices = rubans) qui a réussi à s’enfuir et poursuit son but : brancher le paterfamilias du moment, et quand ça foire (fatalement), elle tue tout le monde, met le feu et disparaît.

Bref, Kate fonce chez elle, jeu du chat et de la souris, plusieurs fois on croit que c’est fini, mais nan, ça se termine en duel dans un lac gelé… et Esther-Leena finit par mourir et couler dans l’eau glaciale. Les enfants sont saufs, mais Papa est mort, et c’est un peu bien fait pour lui, voilà ce qui arrive quand on n’écoute pas sa famille et les avertissements d’Allociné… vous avez compris ou je vous trucide aussi ?