Rétro Juin 2009
Le grand black a snobé le petit bling-bling lors des commémos sur les plages normandes. Certes l'amerloque est venu le 6 juin mais il n'a pas daigné partager le bout de gras avec Narcisse et sa moitié à l'Elysée. Seules Michèle et ses filles sont venues faire tapisserie dimanche midi tandis qu'Obama était déjà de retour à la Maison Blanche. On a du charisme ou on ne l'a pas…
Le pseudo-terroriste Coupat est libéré faute de preuves dans l'anonymat général. MAM a comme d'habitude été dans cette piteuse affaire égale à elle même, c'est à dire à un niveau qui avoisine le zéro pointé. La murène, elle, toujours inspirée, porte plainte contre une internaute qui a osé proférer à son encontre une terrible infamie. “Hou la menteuse” qu'elle a dit la fille. On a la dignité qu'on peut…
Zinédine Bayrou pète les plombs en direct live face à Dany le rouge devenu vert, pour une vieille histoire de livre libertin. Résultat of course, le Modem sombre aux z'éuropéennes. Le PS, obscur objet du désir de Martine, se prend une grosse claque itou. Narcisse bombe le torse tandis que les écolos deviennent plus que tendance…
Les africains ont du mal avec le paternel du petit prince. Il est hué au Gabon et ne s'éclate pas non plus au Sénégal. Sa copine de cheval, Carlita, essaie pourtant de métamorphoser le bouillonnant “barbare” en nouveau puits de culture. Au feu Pif le chien autant que les Bronzés et vive Proust, Kierkegaard et Bunuel !
Karachi dans la colle. Une étrange affaire de non versement de pots de vin par la France au Pakistan sous Ballamou, suite à une vente de sous-marins Agosta au régime d'Islamabad en 1994. Un attentat meurtrier à Karachi contre les arsenaux de la marine française en 2002 qui avait fait quatorze morts dont onze ingénieurs français. Un ministre du budget à l'époque nommé Narcisse. Même si on a le nez bouché ou un gros rhume des foins, ça renifle l'affaire d'état. Circulez y'a rien à voir !
A Versailles, le discours du trône tourne en dérive propagandiste. Narcisse se livre à un exercice d'autosatisfaction dont il a le secret. Le tout-à-l'ego charrie son lot de rodomontades. Hum, ça sent bon le Guaino, ça madame… Dans la foulée, il remanie son gouvernement. Il met le neveu Mitterrand à la Culture sans doute à cause de son patronyme. Hortefeux hérite enfin de l'Intérieur, MAM de la Justice et Darcos du social. Exit les Karoutchi, Jégo, Albanel, Boutin, Laporte et autres Santini…