Les destructions d'emplois sont ressorties à 85 000 au titre du mois de décembre, supérieures aux attentes, après le
chiffre de novembre qui a bénéficié d'une révision favorable puisque les 11 000 destructions publiées initialement ont été revues à un solde net positif de créations d'emplois de 4
000.
Le secteur financier repasse légèrement positif mais, le secteur secondaire voit le nombre de destructions de postes s'accroître de 81 000 unités contre 58 précédemment, principalement en
raison du doublement en 1 mois des pertes d'emplois dans la construction (- 53 000) alors que le secteur manufacturier continue son amélioration très lente (- 27 000 après - 35 000 et - 55 000 en
août)
L'effectif gouvernemental se réduit par ailleurs de 21 000 emplois.
Source : Bls
• Ainsi s'achève donc la pire décennie en terme d'emploi depuis la seconde guerre
mondiale(ci-dessous) avec des créations d'emplois connaissant une progression marginale de 2000 à 2009 contre plus de 20% de croissance au minimum lors des décennies
précédentes.
Source : Chartoftheday
√ Le taux de chômage s'établit à 10 % comme attendu et comme en novembre. Dans l'Euroland, le taux de chômage s'élève également à 10% en novembre, en
progression de 0,1 % sur un mois (3ème graphe), c'est à dire au niveau le plus haut depuis la création de la zone
euro.
Source : Eurostat
La bourse de Paris à réussi à s'extirper de la petite zone de congestion des 3 dernières séances dès le début de
séance.
Certes, cette déconvenue statistique aura envoyé un coup de boutoir d'une force plus vue sur le CAC 40 depuis le 18 décembre dernier, mais l'impact est resté somme toute limité et a ensuite
été très rapidement récupéré pour revenir sur 4 045,14 points à la clôture en hausse de 0,51 %.
La bourse de New York grappille quant à elle 0,11 % à 10 618,19 points pour le Dow Jones.