Bon alors voilà, tu as envie de sortir mais pas vraiment, et en même temps, tu n’as pas envie de rester chez toi, seule à broyer du noir. Alors tu te décides enfin à appeler tes ami(e)s qui t’ont déjà passé plusieurs coups de fils auxquels tu n’avais pas daigné répondre et tu leur pose enfin la question fatidique : « tu fais quoi ce soir ? » à laquelle survient la réponse tant attendue : «Je fais ci, je fais ça … avec untel et unetelle»… Peu importe, tu te décides à suivre la bande. Mais voilà, tu ne savais pas que parmi « LA bande », il y aurait une pièce rapportée à qui tu aurais envie de décoller une bonne paire de claque en pleine tronche pendant toute la soirée. Sentiment de supériorité exhalé publiquement, croyance affirmée en sa propre science infuse, insignifiance manifesté face à l’intérêt que les autres pourraient possiblement avoir… sont autant de raisons qui t’ont poussé à cette envie qui te démange.
Mais alors que faire pour éviter ce genre d’épisode dramatique qui pourrait te coûter l’amitié de tes ami(e)s qui eux, pensaient faire une bonne affaire en vous réunissant, toi et le «né-abruti » (qui au demeurant mourra dans le même état qu’il est né - c’est à dire abruti) autour de la même table ? Soyons clair, ce ne sera pas évident. Il faudra alors prendre sur toi autant que tu le peux, quitte à ce que la rougeur de ton visage (due à ton hyper-exaspération) inquiète tes amis, que tu ne manqueras évidement pas de rassurer.
Voici donc quelques conseils qui t’aideront à ne pas craquer, même si tout ce que cette personne pourrait faire vomir de sa bouche te semble odieux, t’irrite et fait naître en toi cette envie de la recadrer courtoisement
Point n°1 : Tout d’abord, te demander si cette personne est réellement imbitable ou bien si tu fais juste preuve de mauvaise foi…
Point n°2 : Si force est de constater qu’elle pue l’hostilité ou que tu ne peux définitivement pas lutter contre cette lassitude épidermique qu’elle t’inspire, il faudra donc te faire une raison. Le but du jeu est de ne pas céder à la tentation du coup de boule type « terrain de foot 2006 ».
Point n°3 : Non tu ne trouveras pas de feinte improbable pour te libérer… trop facile et indigne de toi ! Comme tu es résigné à lui faire clore son caquet puant, il faudra te le prouver en allant jusqu’au bout.
Point n°4 : Ca se complique maintenant : tu te forceras coûte que coûte à écouter cette personne (oui mais attend, il y a de bonnes raisons pour que je t’inflige ça) afin que le venin que tu déchargeras ait l’effet convoité : le cassage soigné.
Point n°5 : Une fois que le moment propice est arrivé et que tu as dis ce que tu avais à dire (ouf, tu t’es quand même vite reprise en voyant les yeux écarquillés de tes ami(e)s qui craignaient le pire) et que tu l’as gentiment remise à sa place, tu te sens normalement soulagée (si c’est pas le cas, relire les points précédent et recommencer la pratique si nécessaire)…
Point n°6 : Et bien voilà qui est mieux : son air dédaigneux a disparu comme par magie. Tu peux désormais discuter diplomatiquement avec cette personne qui te semblait diabolique au départ mais qui finalement n’est pas si haïssable que ça une fois qu’elle a été correctement remise à sa place.
Mémo : Rien de tel que de transmettre son oppression intérieure pour se sentir libérée... ou pas !