Ce matin, j’ai eu le temps de dormir jusqu’à une heure “décente”. Le gang des Terre-Neuve m’a laissé dormir tranquille, contrairement aux nombreux matins où ils viennent me secouer et m’éjecter du lit sur le thème “hey ! on a faim !”…
Donc la journée commence en douceur : pipi, chiens, café, douche. Well.
Et je me connecte sur Internet, et d’un seul coup c’est le choc : Philippe Séguin est mort.
Faisant fi d’une idéologie néogaulliste que je ne partage pas fondamentalement, je ne peux qu’être triste de cette nouvelle. 66 ans c’est jeune, et le bonhomme était bougrement sympathique. Je crois que je me souviendrai toujours de ce reportage effectué à l’Assemblée Nationale, où Séguin, alors Président de ladite Assemblée, passait le temps en suivant Roland Garros tandis que les députés s’entretuaient verbalement dans leur éternel et stérile clivage droite/gauche. Séguin semblait si loin de tout cela… Si loin et tellement au-dessus en même temps.
Bon, ce n’est qu’un insignifiant hommage de ma part, un de plus pour cet homme dont je crois pouvoir affirmer qu’il était une denrée rare : un grand homme politique, avec pour priorité le besoin de servir son pays.
Mais les hommages, je ne sais pas si ça sert à grand chose. La mort a cette sordide particularité que, lorsque tout le monde te rend hommage, tu n’es plus là pour l’entendre.
Ca va être une journée calme. Mais finalement peut-être un peu trop calme.