Ce week end terminait la phase joyeuse des universités des partis politiques français pour un triste retour à la réalité. On vit toujours sous Sarkozy.
A droite, on a eu pendant l'été deux petites prises de droite.Cela nous change. Nious et De villiers rejoignent donc les umpistes. On aura appris également que Mr Lefebvre, homme sans talent était désormais sans emploi de vie politique. On est triste pour lui
La rentrée s'annonce plus que difficile pour notre président. La taxe carbone a semé le trouble dont l'opinion publique qui n'a pas eu tort d'y voir un nouvel impot meme si celui ci est écologiste. Et ça Sarko il n'aime pas d'où sa remise au pas de Fillon et de l'emploi salvateur du mot "contribution écologique ".
Sarkozy n'aime pas non plus les chiffres de la délinquance qui sont très mauvais-chiffres qui ne veulent pas dire grand chose-mais qui ont montré quand même une augmentation des cambriolages et des attaques contre les personnes.
Lui, qui voulait en finir avec l'insécurité. Comme quoi, la politique du tout repressif, ça marche super bien... Attendons nous donc, à d'autres bavures policières, parceque dans 3 mois les policiers se doivent de rentrer de bons chiffres, et peut importe le prix à payer...
Securité sociale. Un projet de réforme est envisagé. Le forfait hospitalier passerait de 10 à 20 euros. Certaines franchises médicales seraient de nouveau mises en place.
Et puis,2010, sonnent déjà les prochaines élections à enjeu. La droite a peu de chose à perdre dans cette élection: mais les scores de chaque parti donneront une indication des forces sur lesquelles compter pour 2012.
Le PS ne cherche toujours un chef même si il semble s'être mis d'accord sur une stratégie: ce sera des primaires pour choisir le candidat de 2012. Quand au candidat, Royal, qui fait encore cavalier seul est la mieux placée, à moins qu'un retour de DSK mette tout le monde d'accord.
Le modem a compris au vu de son échec aux européennes que rien ne peut se faire sans l'alliance du parti socialiste. Reste là encore à concrétiser une stratégie qui fait jolie sur les photos mais qui n'a pour l'instant peu convaincu les militants qu'ils soient de gauche ou du centre.
Les verts sont en cette rentrée le parti le plus courtisé. Eux aussi doivent trancher. Faire cavalier seul aux régionales peut être tentant tant la dynamique sur laquelle ils surfent est probante, mais ils devront se méfier des euphories électorales qui parfois n'engendrent rien.
Frédéric Lefebvre - Campus 2009
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