C'est Noël les amis et la dernière surprise (j'espère qu'il y en aura de nombreuses pour vous autour du sapin) de ce calendrier de l'Avent bizarre, qui m'a donné le plaisir de l'inattendu. Je n'étais pas certain de retrouver un événement important par jour, sauf à passer par la révolution cubaine ou l'invention de la puce électronique... Et en repassant les pages; il me vient une évidence : 1959 est une année importante, mais surtout charnière. La Nouvelle Vague française, en montrant la voix de la liberté du ton et de la pensée, nous impose entre Situationnisme et Swingin' London de réviser nos compteurs. En 59, personne n'en est conscient, mais comme on dit bêtement "rien ne sera plus comme avant". Et c'est peu dire.
Je fais vite. Merci à la Médiathèque de Preissac (Lot) qui m'héberge aimablement pour me permettre de mettre la dernière main à ce dernier billet de l'Avent.
Donc, ce sera la Nouvelle Vague et un nouveau personnage, un nouveau style de personnage, un nouvel acteur, une nouvelle façon de jouer, d'être, d'incarner le cinéma ; il y a les grands acteurs et les moins grands et il y a Jean-Pierre Léaud. Léaud n'est ni Gabin, ni Wayne, il est Léaud, une personne unique qui symbolise tout à fait la Nouvelle Vague dans ses débordements, ses excès, sa mauvaise foi, son besoin d'être de tous les combats cinématographiques, d'être constamment ici et ailleurs, quelqu'un et quelqu'un d'autre.
1959 sera définitivement l'année de l'entrée en cinéma de Jean-Pierre Léaud, parrainé par des anges, dont Jean Cocteau, mais surtout Truffaut, pour qui il fut Antoine Doinel, des solitudes de l'enfance aux incertitudes de l'âge mûr et bien d'autres personnages.
Voici une galerie-hommage pour Jean-Pierre Léaud, pour le cinéma.
JOYEUX NOËL A TOUS !
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