Dur dur de choisir qu’un seul épisode parmi les nombreux chefs d’œuvres de l’année, qui se sont arrêtés, ou qui nous ont offert un season finale apocalyptique.
Il faut avouer que c’était tellement plus facile l’année dernière, avec la fin de The Shield, qui restera au panthéon pendant encore une bonne vingtaine d’années.
Battlestar Galactica – Series Finale
Ce fut grandiose, forcément un peu frustrant vu l’importance du show, mais certainement l’un des évènements immanquable de l’année.
Après une heure de folie furieuse, de Battlestar dans ce qu’il a de plus guerrier et violent, le Series Finale bifurque vers trente dernières minutes contemplatives et construit peu à peu sa fin. Pas la fin qu’on attendait car elle reste dans le flou sur les révélations mythologiques, et dans le même temps une fin attendue, que la plupart des spectateurs avertis auront devinée depuis le début du show.
En lui laissant le soin de décider lui-même du sort des personnages et en le faisant choisir entre optimisme et pessimisme dans sa conclusion, Ronald D. Moore frustre son spectateur mais ne le prend jamais pour un imbécile, à des lieux de ses concurrents donc.
La série retombe facilement sur ses pieds en combinant dans son final bon nombre d’éléments de sa mythologie, et notamment tout ceux développés dans sa dernière saison. Voir ainsi la vision de l’opéra se réaliser ou le destin de Starbuck s’accomplir provoque une jouissance rare, à l’instar de celles que le show a déjà offert gracieusement à ses téléspectateurs.
Alors la série s’achève sur des dernières minutes magnifiques, simples, évidentes, ouvrant encore la réflexion qui accompagne le show.
Il nous faut alors digérer 4 saisons d’intense talent.
Sons of Anarchy – Season Finale
Avec cette saison 2, les auteurs du show explosent toutes les attentes et livrent une fournée d’épisode parfait, à l’intrigue pensée de bout en bout et aux conséquences irrémédiables pour tous les personnages.
Monument de tension, ce season finale rehausse encore la qualité du show et promet une troisième saison dantesque.
Vivement !
House – Season Premiere
Un épisode longue durée, carrément un objet de cinéma, entièrement consacré à la psyché du docteur, et son emprisonnement volontaire en hôpital psychiatrique.
House n’est jamais meilleur que lorsque que la série s’éloigne des codes franchement lourds à porter du show, et ce double épisode s’impose comme le meilleur morceau depuis les débuts.
Dommage que la suite ne soit pas restée au niveau, pour retomber en plein dans les travers d’une série à la durée de vie plus qu’incertaine si elle continue à fonctionner selon le même principe.
Dexter – Season Finale
Si l’on a préféré quelques épisodes précédents de cette saison 4, et que l’entame était franchement longue, l’intrigue ayant eu un mal fou à s’installer, ce season finale s’impose tout de suite comme l’exemple parfait de ce pourquoi on aime le show.
Tension palpable, révélations chocs, qualité d’écriture indéniable, l’épisode laissant même s’échapper un fort et franc « OH PUTAIN ! » a tous les spectateurs bouche bée dans ses dernières minutes.
L’implication des spectateurs. C’est ce qu’on peut rêver de mieux.
The Office / How I Met Your mother / South Park
Parce que même la nature de ces shows est propice aux baisses de régimes, on a trouvé cette année de sérieux candidats au titre d’épisodes les plus drôles, synonymes de crises de rires et d’abdos explosés.
Et c’est tout ce qu’on leur demande.
Mentions spéciales : Glee, véritable bouffée de fraîcheur entraînante et jubilatoire, qui comblera toutes les midinettes de comédie musicale (comme moi)
The Big Bang Theory, de plus en plus drôle, même si souffrant clairement de l’effet du Sheldon Show éclipsant tous les autres personnages
The Middle et Modern Family, deux petites nouvelles franchement sympathiques
Le Season Finale de la saison 5 de Grey’s Anatomy, parce qu’on a rarement fait plus traumatisant pour des spectateurs (trices) plus habitués aux amourettes et romances de couloir.
Enfin, il ne me reste plus qu'à souhaiter une très bonne année à tous !
En espérant que 2010 soit aussi formidable niveau séries que 2009 !
Et si HBO est quasi mort, rassurons nous, Showtime et FX prennent magnifiquement bien le relais !