Nous voilà au Cimaï, pas bien réveillés après 3 heures de route et une heure de coucher trop tardive. Ben ouais dur dur la période des fêtes.
Ouarf, c’est toujours aussi beau, ca faisait une paye que je n’avait pas mis les doigts ici. Toujours aussi beau mais toujours aussi technique … La tête dans le seau et une technique de pied déjà bien dégradée par le manque de caillou, je me paye le luxe de tomber dans « squatter », un 7a qui avait été ma première voie de ce niveau à vue, le jour de mes 16 ans, soit bientôt 19 ans en arrière!
Ca c’est de la rouste, je devrais écrire « toujours aussi beau mais je suis toujours aussi peu technique ».
On ne se démotive pas et je monte avec Pierre caler les méthodes dans « erreur de taille ».
C’est un très joli 8a quelques mètres à gauche de « Sortilèges » 8b. C’est vraiment très classe. La voie se compose d’une vingtaine de mouvements intenses sur des réglettes cimaïennes, c’est à dire tranchantes. Après quelques essais jusqu’à l’onglée, nous décidons de préserver la peau de nos doigts et d’attendre le soleil annoncé du lendemain matin.
Merci monsieur météo, le temps est froid et couvert le lendemain matin. Le grand beau annoncé se transforme en pluies pour l’après midi… La mort dans l’âme nous remontons sur Volx pour être à l’abri et tirer sur des grosses prises. Au moins cela coupera la route du retour!
Le temps est là aussi froid et humide. La compagnie du petit Jésus est rassurante mais là il faut vraiment avoir la foi pour bourriner. Du coup on grimpe tranquille dans des voies entre 6c et 7b pour en arriver finalement à 10 longueurs, ca défoule!
Même si les conditions n’étaient vraiment pas terribles, ça m’a fait du bien de ne pas toucher un ordi pendant 2 jours. Maintenant c’est reparti à fond pour une ouverture du shop en ligne de Grimpisme aux alentours du 15 janvier prochain. Ca tombe bien mes doigts ont besoin d’un break.
Au fait les images du Cimaï sont par ci. Pour Volx, les photos étaient vraiment trop sombres.