Contre le paiement d'un montant équivalent à 5% des sommes régularisées ou déclarées, les contribuables italiens qui ont des fonds non déclarés à l'étranger ne seront pas poursuivis.
80% de l'argent proviendrait des banques suisses
80% des sommes ainsi régularisées proviendraient des banques suisses, les 20% restants étant répartis entre le Luxembourg, Monaco, et San Marino.
Côté suisse, et en particulier au Tessin, on s'inquiète, car on ne sait pas encore si les fonds déclarés seront rapatriés physiquement dans les banques italiennes, ou juste déclarés et maintenus dans les banques suisses (ce que la loi italienne permet, et ce qui serait plus avantageux pour les banques suisses). Selon le gouvernement italien, 98% des sommes vont être (ou ont été) rapatriées physiquement.
L'amnistie fiscale italienne : une opération officielle de blanchiment d'argent
Comme nous vous l'indiquions dans un précédent billet, l'amnistie fiscale italienne comporte une carotte très alléchante qui a visiblement bien fonctionné : elle prévoit que les résidents italiens qui régularisent leur situation n'auront pas à justifier la provenance de ces fonds... Ce qui revient à orchestrer une vaste opération de blanchiment d'argent, officialisée par le gouvernement italien. Une bien belle opération, qui va renflouer les caisses de l'état italien, mais à quel prix ?
Et vous, que pensez-vous de la morale de cette opération ?