Alors que de très nombreux électeurs de droite fantasment encore sur le Parti Communiste Français, nous avons appris récemment que l'UMP avait signé un protocole avec le Parti Communiste Chinois, le PCC.
Cet accord est dans la lignée de la realpolitik élyséenne, qui fait abstraction de la défense des droits de l'Homme, de la démocratie, de la liberté du Tibet et de la condition des ouvriers et paysans chinois. Et ce pour vendre quelques Airbus, et surtout cautionner le transfert de leur technologie.
Le grand parti de la Droite décomplexée française s'est donc engagée dans un partenariat d'échanges et pour une meilleure compréhension avec l'un des derniers bastions de la dictature communiste. Un PCC, organe principal de l'Etat chinois, qui est responsable de la répression au Tibet, des condamnations à mort et d'emprisonnement de multiples opposants, de l'appauvrissement des campagnes et des paysans, de l'exploitation des ouvriers par un capitalisme d'Etat corrompu et pourri.
Une UMP qui doit envier le nombre d'adhérents du PCC, plus de 70 millions, et qui rêve de l'égaler, en embrigadant les quelques 60 millions de Français que nous sommes, dans le parti unique de la sarkozie.
Quoiqu'il en soit, ce rapprochement entre le chantre du capitalisme français, ou plutôt, le parti des amis des capitalistes français, a tout pour étonner tous ceux qui sont un tant soit peu attachés à la Démocratie et à la Liberté.
Si on peut comprendre que la France et la Chine entretiennent des relations d'états, avec une complaisance, plus au moins assumée, par le Chef de l'Etat et son gouvernement, par rapport aux crimes et aux atteintes aux libertés du PCC. Voir, le premier parti français s'engager dans la voie de cette collaboration avec une organisation liberticide, est plus que regrettable, pour l'image de la France, pays des Droits de l'Homme. Une partie de l'identité nationale qui a dû échappé à Xavier Bertrand. Notamment quand il est questionné sur la violation de ces droits et qu'il ne répond pas.
Mais, si certains à Droite se sont montrés surpris, voire irrités, par ce rapprochement, l'exemple de la gestion des communistes chinois fait déjà son chemin dans les esprits. Ainsi, le député des Yvelines, Jacques Myard, a déclaré sur la radio de la droite nationale, Radio-courtoisie, que le gouvernement devait nationaliser internet, pour pouvoir le maîtriser, à l'instar des Chinois.
Et l'UMP n'entend pas s'arrêter en si bon chemin, car le prochain partenariat devrait se conclure avec le parti de Vladimir Poutine, Russie unie.
Le parti sarkozyste, qui se veut fort en France, en reniant les principes démocratiques de notre pays, se montre faible à l'étranger. Sa toute puissance nationale, le manque de pluralité à droite, la faiblesse de la Gauche, l'entrainent dans une politique internationale qui affaiblit la France et le message universel qu'elle se doit de porter.