Au placard les vieux livres...ceux de cet automne, voici la nouvelle rentrée littéraire.
En tête, un premier évènement :
La biographie de B.S. Johnson par Jonathan Coe (Histoire d'un éléphant fougueux) chez Quidam. Évènement parce que c'est le point d'orgue de la découverte de cet auteur anglais. La biographie vient juste après la traduction des Malchanceux paru en novembre (ici) et qui n'est pas -loin s'en faut- le roman le plus difficile de Johnson. Curieusement c'est un écrivain qui fait peur, je souhaite que cette biographie et l'impact médiatique de Coe aideront l'oeuvre de Johnson à trouver un large public.
Belle rentrée chez Bourgois avec deux titres :
Sarah Hall, Comment peindre un homme mort ; et Leonard Michaels Sylvia.
Grosse actualité pour Chevillard avec deux livres, un nouvel opus de l'Autofictif (édité par l'Arbre vengeur) et un roman chez Minuit : Choir.
Dans le chapitre des (re)découvertes :
Pfitz de Andrew Crumey à l'Arbre vengeur (anciennement au Serpent à plumes).
Shelley Jackson La mélancolie de l'anatomie, publié par José Corti éd.
Christophe Pradeau, La grande sauvagerie, Verdier.
Juan Gabriel Vazquez, Histoire secrète du Costaguana, Seuil.
Enfin dans mon jardin, y pousse les romans de Patrick Roegiers (La nuit du monde, Seuil) et ceux de Christian Gailly (Lily et Braine, Minuit, un tendre et drôle roman sur la présence au monde).
Je me souhaite de trouver le temps de revenir en peu plus longuement sur au moins tous ces livres, parce qu'ensuite il y a les grosses machines qui vont débouler ( Bolano et son troisième Reich dont j'attends beaucoup (proportionnellement à mon impossibilité à lire le dernier texte posthume publié), Vila-Matas sur Dublin, Sorokine et une bombe de plus de mille pages chez Verdier).