C’est pourquoi nous aurons prochainement droit à une taxe carbone pour sauver la planète et à une taxe sur la publicité internet pour sauver la création artistique.
La tournée des vœux présidentiels n’étant pas terminée, il est trop tôt pour affirmer que Sarko ne va pas demander que les capotes soient taxées au bénéfice des filles-mères trisomiques ou que le taux de TVA sur la (vraie) galette-saucisse soit relevé pour financer la prévention de l’obésité pré-pubère dans le bocage bas-breton.
La France est on le sait un pays dépourvu de pétrole mais fertile : on y sème des fonctionnaires et on y récolte des impôts toujours plus variés et compliqués au fur et mesure des progrès de la fiscalitologie.
Maintenant c’est décidé : va falloir qu’ils crachent copieusement au bassinet de la création artistique subventionnée.
Sans compter que la collecte de ces subsides et leur répartition vont permettre de justifier la sauvegarde d’un nombre significatif d’emplois publics au sein des administrations ministérielles « compétentes »…
Last but not least, les bénéficiaires présomptifs vont enfin devoir apprendre à remplir proprement les formulaires officiels sans lesquels ils ne seront bientôt plus autorisés à produire le moindre gribouillis, le moindre air de musique ou à écrire la moindre ligne.