Le ciel, rendu méconnaissable par la nature déchaînée
La… euh… toilette, rendue inaccessible par la nature déchaînée
Le petit étang, inexorablement encerclé par la nature déchaînée
Nous sommes coincés ici. Les téléphones portables ne fonctionnent pas. Plus de cinq centimètres d'une blanche chingada jonchent le sol, et il en tombe d'autre à un rythme impitoyable. En tentant une sortie, il y a une heure, j'ai été touché à la tête. Par miracle, Internet est toujours là (débit pot de mélasse, mais ça, c'est normal). Nous avons encore à manger pour deux ou trois jours (au rythme normal du Languedoc). Mais d'ici 48h, nous manquerons de vin. La ville la plus proche est à deux kilomètres. Tout autour de nous, dans l'indifférence générale, les rares survivants se meurent (surtout de soif). Un de nos voisins en est réduit à tenter de faire fondre la neige pour en extraire l'alcool. Au secours ! Envoyez les hélicos.© Éric McComber