Il s'est ensuite passé ce que l'on sait : Wendel rachètera finalement Editis, avec l'accord de Bruxelles, et le revendra en 2008 pour 1 milliard et quelques d'euros à Planeta.
Mais à coeur vaillant rien d'impossible : nos confrères de Livres Hebdo nous informent que le 28 janvier, le tribunal de première instance de Luxembourg prendra connaissance des récriminations d'Odile Jacob au cours d'une audience. Il s'agira de faire le point sur les trois recours qui avaient été déposés à l'encontre de ce que Bruxelles avait alors autorisé. Bien qu'à ce moment, la Direction de la concurrence ait estimé que le cadre dans lequel se déroulait la vente ne respectait pas les impératifs fixés, elle avait pourtant autorisé la transaction.
Les autres acheteurs n'avaient pas insisté alors, et seule l'éditrice a poursuivi ses démarches judiciaires. En juin 2004, Arnaud Lagardère avait affirmé que le choix d'Editis était celui de « la meilleure offre, selon les critères de prix et de conditions attachées à ce prix ». Et d'ajouter : « Nous n'avons aucun état d'âme : nous avons toujours dit que ce serait notre critère prioritaire et que, à conditions équivalentes, nous choisirions plutôt une entreprise française. C'est aussi simple que ça. »
On verra donc le 28 ce qui commence à en résulter. Nous avons tenté de contacter les Éditions Odile Jacob pour en savoir plus, mais pour le moment, nous restons sans réponses.