« La libération économique de la femme a été probablement le plus important changement de notre temps ». (We did it!)
Juste. Transformation presque inconcevable de la société. D’un côté la cellule familiale a dû se réorganiser, sans ce qui jusque-là était son élément essentiel, de l’autre l’économie a quasiment doublé son personnel.
Comme tout changement, celui-ci a eu quelques dommages collatéraux : « Les grands perdants ont été les enfants pauvres – particulièrement dans des pays comme l’Amérique ou la Grande Bretagne qui ont combiné un haut niveau d’emploi des femmes avec une certaine répugnance à dépenser l’argent public à prendre en charge les enfants ». Peut-être aussi les hommes : « Dans l’Union Européenne, les femmes ont pris 6 des 8m d’emplois créés depuis 2000. En Amérique, depuis le début de la récession, trois personnes licenciées sur quatre sont des hommes ».
« La maternité, non le sexisme, est le problème en Amérique, les femmes sans enfant gagnent presqu’autant que les hommes, mais les mères gagnent significativement moins ». Faut-il introduire des mesures discriminatoires pour aider les mères, et les femmes ? Non ce serait « non libéral et injuste ». Il est mieux, et relativement facile, de réorganiser la société pour simplifier la vie des mères.
Nous devons repenser notre société pour réaliser nos idéaux.
Compléments :
- Récession et mancession.
- Cette réflexion sur la discrimination semble rejoindre les idées d'Hervé Kabla sur l'éducation.