“En France, on a pas de pétrole mais on a des idées” dit le vieil adage. Hélas, depuis 50 ans, la seule idée que nous avons eu pour résoudre la problème du réchauffement climatique est le développement du tout nucléaire. Les peuples du monde attendent avec impatience la nouvelle idée qui viendra sauver une planète au bord de la destruction. Et bien soit ! J’ai décidé de m’atteler à la tâche et après plusieurs minutes de réflexion, en mobilisant mon insondable bê’ intelligence, j’ai trouvé la solution au problème : L’écharpe chauffante interactive !
Léger, élégant, de bonne compagnie, le cachacol est la solution souple et idéale. La température moyenne du chat est de 38,5°C, ce qui en fait un chauffage d’appoint parfait. Il fonctionne aux croquettes ou avec du fromage. Petit atout supplémentaire, bien dressé, il pourra griffer le nez des gens que vous n’aimez pas et donner l’alerte si un moustique s’approche.
Avant de breveter ma découverte, je suis allé rechercher un précédant dans la liste de l’OMPI, l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle. J’ai retrouvé deux précédents. En 1983, Juan-Antonia Quintero du Vénézuela a imaginé l’utilisation d’un boa constrictor comme chauffage individuel d’appoint. Hélas, il est décédé trois jours plus tard en raison d’un accident avec le premier prototype. Huit ans plus tard, en 1991, Michel Van Houten, de Bruges a eu l’idée d’utiliser un hippopotame pour se chauffer le cou. Il est aujourd’hui hospitalisé dans une clinique du Brabant avec une sévère tétraplégie.
Souple, sans danger et soigneusement profilé, le chat ne présente aucune contre-indication à ce jour, sauf si vous êtes allergiques aux poils de chat bien sûr. (Dans ces cas là, il est possible d’utiliser un pangolin, qui adore également se lover autour du cou.)