Quand l'homme qui avait arrêté d'écrire se remet à le faire et à s'éditer lui-même "par dessus le marché" (c'est le cas de le dire). Je vous avais parlé récemment de ce cas tout à fait inédit de Marc-Edouard Nabe qui publie désormais lui-même son oeuvre, 22 livres (sur 27) dont il a récupéré les droits et un nouveau "L'Homme qui arrêta d'écrire" qui sort le 14 janvier prochain exclusivement en vente sur le site dédié. A lire l'article que lui consacre Jérôme Dupuis dans l'Express et que relaie Léo Scheer: "La bonne vieille autoédition, donc? « Non, de l’antiédition
corrige-t-il, très excité par ce nouveau départ. J’en ai assez des
éditeurs blasés et des libraires boycotteurs. J’ai imprimé mille
exemplaires de ce roman, qu’on ne pourra commander que sur ma
plate-forme, marcedouardnabe.com. Au lieu de toucher mes misérables 10%
de droits d’auteur, désormais, je serai à 70%.» Nabe sait pouvoir
compter sur un cercle de fans réduit mais fervent (et qui sait si son
initiative ne donnera pas des idées à des auteurs comme Amélie Nothomb
ou Marc Levy?)
D’autant que son Homme qui arrêta d’écrire a belle allure: 700(!)
pages, couverture typographique élégante, papier bouffant. Signe
particulier: aucun texte, ni code barre, ni mention du prix – 28 euros
– sur la quatrième de couverture.» A quoi bon, puisque mon livre ne
sera pas vendu en librairie? » justifie notre «artiste-auteur», son
nouveau statut officiel.". Inutile de vous dire que Nabe se foût également des métadonnées...
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 01 février à 03:30
Je viens de refermer "L'homme qui arrêta d'écrire" !! Ce livre est un chef d'œuvre comme personne ne sait plus en faire!! Un voyage au bout, tout au bout!! On traverse l'époque crevée par la lucidité hallucinée toute nabienne, et quand je dis on traverse, c'est qu'au fond de la noirceur de l'époque on tombe dans les étoiles... C'est magnifique, lumineux, habité de fantômes et symboles, beau comme une forêt!