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Au palais des injustices

Publié le 07 janvier 2010 par Patriciaturcotte
AU PALAIS DES INJUSTICESJ’ai lu la lettre du 28 décembre 2009 publié dans le site du journal Le Devoir et intitulée: Vienne ce monde nouveau. Celle-ci m’a inspiré cet article témoignage. De plus, que je suis actuellement à rédiger un témoignage romancé et réalité. Néanmoins, ce récit est à peu près terminé, sauf que, je ne suis pas certaine de parvenir à le faire publier par une maison d’Édition, sans le support d’un écrivain et/ou journaliste. Cela fait évidemment remonté à la surface de ma mémoire, bien des évènements d’intérêts publics qui ont été marquants, en plus de m’inviter à sortir des sentiers routiniers de ma vie de simple citoyenne. David contre Goliath Comment les simples citoyens ordinaires, peuvent-ils arriver au niveau de tous les grands géants du pouvoir, alors que ceux-ci sont armés financièrement jusqu'à la moelle des os ? Encore faut-il que les gens qui ont été victimes d'abus de pouvoirs et d'injustices de toutes sortes, aient la santé, les moyens, de démontrer la face cachée des injustices flagrantes et souvent d’intérêts publics. La loi c'est la loi Plusieurs citoyens et citoyennes ont vus de leurs propres yeux, des jugements de tribunaux remplis d'erreurs à la face même des dossiers. La loi est ainsi montée, pour permettre les erreurs des hauts placés, qui possèdent entièrement tout pouvoir entre leurs mains. Comment peut-on obtenir justice, lorsque les citoyens et citoyennes sont jugés par des professionnels et juges qui, non seulement ont à juger des causes impliquant leurs pairs, mais dont quelquefois, des gens ont eu en cours de route du dossier, à dénoncer d’importantes lacunes devant certaines instances mis en place pour protéger le public, comme par exemple, le Protecteur du Citoyen ? Comment voulez-vous que les gens ordinaires puissent arriver à démontrer les véritables faits, à moins de publier de A à Z, tous les jugements et les faits, en laissant la population se faire une opinion ? Encore là, ces démarches sont très dispendieuses, pour les citoyens ordinaires. Au palais des injustices En ce qui me concerne, dès que je possèderai un scanneur ou la somme de 50$ pour faire scanner et publier le contenu complet des jugements administratifs rendus devant deux Tribunaux administratifs du Québec, suite à des décisions d’agents de la Commission de la Santé et de la Sécurité au Travail (CSST). Je rendrai public aussi, la copie du refus de mon désistement de me présenter aux audiences des comités de discipline du Collège des Médecins, qui affirmait que la plainte ne m’appartenait plus, à part les frais possiblement à la fin des audiences. En plus, je publierai une expertise psychiatrique qui a été rejetée du revers de la main, par la partie adverse Une expertise psychiatrique refusée en preuve Le contenu de cette expertise psychiatrique concerne en apparence, ma vie personnelle. Sauf que, cette expertise fut exigée par mon avocat, avant de me présenter aux audiences du Comité de Discipline du Collège des Médecins, dans le but de démontrer comment j’ai été affectée par un choc émotif, relié directement à cette démarche administrative devant le Collège des Médecins. Dans les luxueuses Auberges de Québec Audiences qui n’avaient pas lieu dans des salles paroissiales des sous-sol d’églises, mais dans des luxueuses Auberges de Québec, et ce, au coût de 1,000$ par audience, et la dernière a eu lieu directement à Montréal au Collège des Médecins. Pourtant, mon expertise psychiatrique démontrait la preuve évidente, que suite à ce violent choc émotif, je me suis retrouvée avec des douleurs physiques qui se sont aggravés de 50%, ainsi que des problèmes émotifs et psychologiques, qui son des limites à respecter dans ma vie présente quotidienne. Devant le Collège des Médecins et le Tribunal des professions Ce choc émotif de haute importance dans ma vie, je l’ai vécu comme si j’avais subit une véritable agression psychologique. Celui-ci concernait le sujet prioritaire du débat amorcé, à travers les démarches administratives du Comité de Discipline du Collège des médecins du Québec. Ces dédales administratives extrêmement longues, coûteuses, chiantes et à caractères paranoïaques, conduisaient à des jugements administratifs de hautes importances. Quand on refuse de prendre une telle preuve qui aurait démontré clairement les douleurs subies, c'est normal de perdre en appel dans les dernières instances administratives publiques du Tribunal des professions. Devant le Protecteur du Citoyen Par chance, lors d’une réunion devant l’équipe du Protecteur du Citoyen et en compagnie des personnes membres des Associations de Consommateurs du Québec, on m’a affirmé qu’un jour, un livre sera écrit et publié sur toute cette affaire d’intérêt public. Néanmoins, ce livre ne pourra jamais être complet, sans que je romance les 8 pénibles années qui, en plus de ma faillite financière personnelle, m’ont conduite dans les tristes sentiers de l’asile psychiatrique. Au moins, mon implication en tant que citoyenne, a aussi permis de conduire les Associations de Consommateurs du Québec et le Protecteur du Citoyen, à une étape importante de la réforme du droit professionnel au Québec. Un prix de consolation Au Protecteur du Citoyen, on a travaillé pendant de nombreuses années, pour que j’obtienne du Gouvernement libéral de Robert Bourassa à l’époque, une compensation financière et une reconnaissance publique. L'avocate du Protecteur du Citoyen me téléphonait régulièrement pour suivre le déroulement de ma vie suite à ces évènements. Elle me demandait comment je recevais en revenus et de quelles sources, dans le but d'évaluer mes revenus advenant une compensation financière du Gouvernement. Elle avait la délicatesse de s'informer de ma santé et comment je me portais, ainsi que mon conjoint et mon fils. Ainsi, je ne me sentais pas trop seule, surtout lorsque je me remettais difficilement de ma faillite financière. Ce n'était pas toujours facile de lui dire que tout allait comme sur des roulettes, surtout lorsque je sortais d'une rechûte à l'asile psychiatrique. J'ai eu l'occasion de côtoyer en personne l' avocate du Protecteur du Citoyen, lors d'une rencontre de 3 heures dans un Restaurant de ma région. Le Gouvernement a refusé complètement, les 2 demandes du Protecteur du Citoyen. J'ai même rencontré avec l'appui des Associations de Consommateurs du Québec, soit l'ACEF de Québec et la FNACQ, directement à son bureau au Parlement de Québec, le Ministre des lois professionnelles de l'époque, soit Monsieur Raymond Savoie. Un prix de consolation m'a tout de même été remit, soit une lettre de reconnaissance privée, reçue du Protecteur du Citoyen. Celle-ci est publiée au bas de cet article. Même si je ne suis pas une personne connue du public, et que peu de gens fréquentent mon site, celle-ci sera sûrement lue par au moins quelques lecteurs. Les présumés victimes d’erreurs administratives et médicales, sont plus dérangeantes 6 pieds sur terre, que les victimes d’erreurs administratives et médicales, enterrées 6 pieds sous terre. On rend public ce qui fait l’affaire des gros du pouvoir, et on cache ce qui permettrait souvent de démontrer les véritables preuves. Où est la véritable protection du public, dans de telles dédales administratives, qui empoisonnent carrément la vie des citoyens ordinaires. Se servir des médias pour ne pas s’isoler dans des grands dossiers d’intérêts publics De plus, pour avoir oser me servir des médias dans une affaire qui se passait à huit clos, et dans le but de ne pas être isoler, c’est moi qui fut réprimandée violemment au Comité de Discipline du Collège des Médecins. Comme résultat, j’ai reçue une énorme facture à payer, ce qui a eu comme résultat, une faillite financière personnelle en mars 1990. Heureusement, j’ai réussit à payer à mon avocat, la somme de 4,000$ pour les 4 audiences. Condamnée publiquement à la folie J’ai assumé toute mes responsabilités face à cette incroyable aventure d’intérêt public, qui m’a conduite dans les tristes sentiers de la maladie mentale, pendant plus de 8 ans. Tout en respectant mes limites humaines, même si depuis plus de 10 ans, je ne suis plus suivit pour la maladie mentale, en plus de ne plus consommer aucun remède pour la maladie mentale. Pacifiquement, j’ai jeté de la lumière sur tous ces évènements passés d’intérêts publics, et ainsi, je peux redonner aux parties concernées, à la manière que je peux utilisée à travers quelques articles ici et là, et ce, jusqu’à la fin de mes jours, la lourde part des responsabilités qui ne me revenaient pas tout à fait complètement. Erreur de jugement Parce que dans le jugement du Tribunal de la Commission des Lésions professionnelles (CLP), en date du 23 aout 2002, je suis condamnée publiquement dans ce site internet, à porter le pire diagnostic du cancer de la maladie mentale, soit la schizophrénie de type paranoïaque. À mon avis de citoyenne ordinaire qui ne possède pas de diplômes en droit, je crois que l’on aurait dû prendre soin de rayer ce diagnostic qui n’avait rien à voir avec les séquelles compensées par la CSST, et qui ne concernaient que des entorses au dos. Les présumés victimes d’erreurs administratives et médicales ne possèdent que très rarement, les moyens et la force, d’entreprendre des démarches judiciaires administratives ou civiles. Leurs chances de gagner se trouvent bien minces et peu probable, lorsque dans les derniers jugements administratifs perdus, on n’a pas retenu les preuves principales des citoyens; comme dans le dossier cité dans ce texte. Le suicide une priorité nationale Ensuite, on se demande pourquoi des gens sans aucun moyens de se faire entendent et de se défendent, se révoltent au point de retourner ces injustices, en des drames personnels ou publics. Pire encore, plus d’une personne se décourage au point de se rendre jusqu'à la tentative de suicide. C'est pour cela que les témoignages des expériences de toutes les personnes survivantes du suicide, deviennent des faits d'intérêts publics, et non seulement des évènements personnels, comme on le laisse croire dans la plupart des cas. Hélas, ils ne dérangent plus personne, ces malheureux citoyens enterrés 6 pieds sous terre, avec leurs lourds secrets personnels, familiaux, professionnels, administratifs et médicaux; très souvent d’intérêts publics. La conscience individuelle et collective Sur la terre, on a l'impression que la justice ne se fait pas souvent, et cela est bel et bien vrai. Par contre, la plus grande justice ne se fait pas publiquement, puisque celle-ci se vit dans la conscience individuelle et collective des êtres humains. Que d'injustices sociales en ce bas-monde ! Fort heureusement, il y a plusieurs personnes qui se battent quotidiennement, pour obtenir et rechercher sans cesse, la lumière, la vérité et la justice. Patricia Turcotte © Le 07 janvier 2009 P.S. Lettre du Protecteur du Citoyen en 1990, de Monsieur Daniel Jacoby. No Réf: 90-10388 - « Madame, veuillez trouver ci-joint un nouvel exemplaire du mémoire que le Protecteur du Citoyen présentait en janvier 1992, au Ministre responsable de l’application des lois professionnelles, en vue de réformer le mécanisme disciplinaire prévu au Code des Professions. Le Protecteur du Citoyen y proposait en effet, un ensemble de moyens pour accroître la crédibilité, l’accessibilité et l’efficacité de ce système et pour permettre à l’Office des Professions de mieux remplir sa mission de surveillance des corporations professionnelles à cet égard. Cette intervention marquait l’aboutissement d’une recherche d’envergure que vous avez inspirée en alertant le Protecteur du Citoyen, au différend qui vous opposait depuis plusieurs années à la Corporation Professionnelle des médecins du Québec et à l’Office des Professions. L’énergie et la persévérance avec lesquelles vous avez cherché à défendre vos droits et à faire corriger les lacunes des mécanismes disciplinaires, auront ainsi marqué, et ce, de manière significative, cette étape de développement du droit professionnel au Québec. Soyez-en à nouveau remerciée. Je profite de l’occasion pour inclure aussi un autre mémoire diffusé en 1993, où le Protecteur du Citoyen exprimait son point de vue sur le projet de Loi modifiant le Code des professions et d’autres lois professionnelles qui fut présenté à l’Assemblée Nationale, peu après la diffusion du premier rapport. Je vous prie d’accepter, Madame, mes plus sincères salutations. » ARTICLE EN CONSTRUCTION

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