Une chronique de TWIN
Sans misérabilisme aucun, cette œuvre généreuse n’est que le témoignage de sentiments
sincères et d’une ouverture certaine à la vie via des rapports ambigus à l’imagination, selon les uns et les autres (le père du garçon, joué par un formidable Robert Patrick, plus
pragmatique, doute beaucoup de cet état d’esprit).
Ce serait déjà très bien mais c’est sans compter un rebondissement inattendu qui vient redéfinir tout le dernier acte. Et là, le film se pose définitivement comme une œuvre à ne pas mettre devant tous les yeux, malgré son attrait pour les plus jeunes, car je défie n’importe qui de ne pas se sentir meurtri et de ne pas laisser couler les larmes suite à cette déchirante orientation. En tout cas, c’est l’occasion de nouer une double conclusion filiale, extrêmement dure, qui permet à Robert Patrick de jouer parmi ses plus grandes scènes et de poser l’œuvre comme le plus beau film pour enfant produit depuis L’HISTOIRE SANS FIN [Note de Vance : et peut-être jusqu’à Max & les Maximonstres…].