En ce moment, je dois dire que peu de choses dans la politique me touchent...
Je n'ai pas envie d'écrire, rien à dire, rien à partager, beaucoup de choses et de gens me déçoivent.
Mais là, j'ai envie de témoigner, on dit que ce sont toujours les meilleurs qui s'en vont.
Faut il le dire pour Philippe Séguin ?
N'exagérons peut être pas, il n'était pas de mes convictions, il n'était pas du camp que je défends.
Et pourtant...
Pourtant, cet homme m'a toujours inspiré un certain respect, ce sourire jovial, cette bonhommie, il était pourtant connu pour être féroce en politique.
Et après ?
La politique est un monde sans pitié, plein de chausse-trappes, et lui m'a toujours donné l'impression de se bastonner à la loyale.
Son passage à la cour des comptes, surtout, me redonnait espoir, comme une sorte de rempart à la pourriture et au cynisme du Sarkoziland.
Au revoir, monsieur Séguin, maintenant que vous êtes parti, on a l'impression qu'il ne reste que les chèvres...