Une brève revue de presse aujourd'hui vous rappellera à peu près toute la carrière politique de Philippe Seguin dont le dernier poste sera celui de président de la Cour des Comptes, et dans lequel il s'était récemment illustré en tapant sur les doigts des dépenses réalisées par Nicolas Sarkozy.
Histoire de ne pas oublier que l'homme fut également hommes de livres, et pas simplement pour ceux qu'il a pu écrire. En effet, en décembre dernier, Philippe Seguin et Christine Lagarde remettaient le prix du livre d'économie à Dominique Nora, pour son ouvrage Les pionniers de l'Or vert.
En outre, Place des libraires nous rappelle que Philippe Seguin fut, au cours de sa carrière, l'auteur de plusieurs ouvrages et chez les éditeurs les plus divers.
De Albin Michel aux Presses de la Cité en passant par Grasset ou Seuil, voire Flammarion, Livres Hebdo propose d'ailleurs une liste non-exhaustive des ouvrages qu'il a pu faire paraître.
L'homme, décédé au cours de la nuit de mercredi à jeudi d'une crise cardiaque était né à Tunis en 1943. Salué par la quasi totalité du monde politique, on en retiendra même l'intervention de Marie-George Buffet : « Philippe Seguin était un homme qui a consacré une grande partie de sa vie au débat politique, défendant ses convictions. Même si nous ne partagions pas les mêmes idées, je voudrais dire aujourd'hui mon respect pour le travail du Président de la Cour des comptes. »
Dans tous les cas, c'est « un grand serviteur de l'État » dont le monde politique déplore aujourd'hui la perte.