Eels – End Times

La formation musicale de rock made in Los Angeles sort son huitième album « End Times ». Un début d’année prometteur pour Mark Oliver Everett aka « E » et consort avec cet album de 14 chansons.

Toujours dans le répertoire des berceuses folk et du rock calme, le chanteur à la voix enrouée propose donc un album de Eels dans le plus pur des classiques. Pour faire bref, le groupe Eels et notamment Everett ont du talent, c’est évident et indéniable. Cependant, à force de servir toujours le même produit fini, ça lasse. Certes, la voix si particulière d’Everett est plaisante et une poignée de chansons valent vraiment le coup de se laisser tenter par « End Times ». Mais l’ambiance mélancolique versée dans le romantisme et les sentiments en overdose nuise à l’album globalement.

« End Times » est un album qui plaira aux fans de la première heure de Eels. La recette composée de folk mélancolique sur fond de voix éraillée d’Everett fonctionne parfaitement. Mais même au bout d’une galette courte (40 minutes), c’est fatigant et ce malgré certaines chansons excellentes (« Mansions Of Los Feliz »…). L’impression de déjà entendu s’impose et pèse lourdement dans la balance. Vraiment dommage car du talent, Eels en est pétri mais se contenter du minimum syndical n’a jamais fait avancer, même les grands groupes.

Tracklist:

1. The Beginning – 2. Gone Man – 3. In My Younger Days – 4. Mansions Of Los Feliz – 5. A Line In The Dirt – 6. End Times – 7. Apple Trees – 8. Paradise Blues  – 9. Nowadays – 10. Unhinged – 11. High And Lonesome – 12. I Need A Mother – 13. Little Bird – 14. On My Feet