Philippe Séguin, ancien ministre, président de la Cour des comptes est mort ce matin. Au-delà de désaccords que l’on pouvait avoir avec lui sur l’Europe notamment et en ce qui me concerne lors des municipales parisiennes où j’avais refusé d’être sur ses listes, je n’oublie pas l’homme d’Etat qu’il fut.
Il incarnait un gaullisme humaniste passionné. Il n’a jamais cédé sur ses convictions et cela est tellement rare en politique qu’aujourd’hui tout le monde lui rend légitimement hommage. Que l’on soit à droite, à gauche, au centre, on ne peut nier qu’il donnait à la politique ses lettres de noblesse. Il manquera pour ses coups de gueule légendaires et pour la force de ses engagements humanistes.