Dans le cadre d’une “Visite-éclair” à Marseille pour le boulot, j’en ai profité pour faire un petit tour rapide pour Nous (Vous, Chacha et moi).
J’ai eu le temps de faire un petit parcours : La Vieille Ville avec la Vieille Charité (ancien Hospice transformé en musée), l’imposante et majestueuse Cathédrale et enfin le Vieux-Port… parcours manifié par un soleil scintillant se reflétant dans la mer… en bref des conditions optimales !
La Vieille Charité en impose par sa chapelle centrale encerclée par un ensemble de bâtiments en rectangle, comme un écrin.
Voici ce qu’en dit le site http://www.vieille-charite-marseille.org/#histoire (je ne veux pas altérer l’histoire du lieu et préfère vous renvoyer sur le site) :
"C’est en 1640, suite à l’édit royal sur “l’enfermement des pauvres et des mendiants”, que la Ville de Marseille, propriétaire d’un terrain situé près de la cathédrale de la Major sur le versant nord de la butte des moulins, décide de la construction de la Vieille Charité pour y accueillir les gueux. Mais le projet piétine et c’est seulement en 1670 que Pierre Puget, architecte du Roi et enfant du quartier, entame une de ses plus grandes réalisations.
L’ensemble architectural surprend par sa parfaite unité de style et sa cohésion fonctionnelle. Construit en pierre rose et blanche de la carrière de la Couronne (petite localité au nord de Marseille), l’ensemble de la Vieille Charité se compose de quatre ailes de bâtiment fermées sur l’extérieur et ouvertes sur une cour rectangulaire par des galeries sur trois niveaux qui rythment élégamment la vie à l’intérieur de l’édifice au centre de la cour, une chapelle à coupole ovale dans le meilleur goût baroque.
On remarquera l’allure classique du fronton, dans le style Second Empire, qui reprend le thème de la Charité accueillant les enfants indigents, entourés par deux pélicans qui les nourrissent. Pendant plus d’un siècle, la Charité reçoit les gueux de la ville. Puis, après la révolution et jusqu’à la fin du XIXe siècle, la Charité sera un hospice réservé aux enfants et aux vieillards. En 1905, le bâtiment est occupé par l’armée et servira plus tard de logement social. Au début des années 40, Le Corbusier remarque l’édifice et dénonce son état d’abandon. C’est en 1961 que la Ville de Marseille décide de la restauration de ce monument qui s’achèvera en 1986."
Aujourd’hui le Centre de la Vieille Charité abrite de nombreuses structures culturelle. telles que le centre international de poésie Marseille (cipM), plusieurs musées municipaux (consacrés à l’archéologie méditerranéenne, aux arts africains, océaniens, et amérindiens), une salle de cinéma d’arts et essais (Le Miroir), un librairie (Regards), l’Institut National de l’Audiovisuel (INA), l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS), le Centre National de Recherche Scientifique (CNRS), la Direction des musées de Marseille, et un bar-restaurant (Le Charité Café).
En ce qui me concerne, j’ai particulièrement aimé la collection d’Arts Primitifs située au 3ème étage : Statuaire Fang, masques et figurines du Mexique, etc.. on se trouve plongé dans les croyances et l’histoire primitive de l’Humanité… je me serais bien téléportée dans ces différentes contrées lointaines..
J’ai ensuite traversé Le Panier — le plus ancien quartier de Marseille, autre nom de la vieille ville, quartier originel des vagues successives d’immigration, des grecs aux comoriens, le Panier a fait le tour du monde — pour atteindre la Cathédrale en majesté.
EXTRAORDINAIRE ! La cathédrale de la Major ou basilique de Sainte-Marie-Majeure (la Major) qui évoque l’Orient par son style romano-byzantin, est la Cathédrale de Marseille. Elle se dresse sur une esplanade entre le Vieux-Port et le « nouveau » port de commerce, à proximité du quartier de la Joliette et du Fort Saint-Jean. Son architecture et sa décoration intérieure, en marbre et porphyre, lui donne un aspect particulier pour un édifice religieux. Elle est érigée en basilique mineure par Léon XIII le 24 janvier 1896.
J’ai ensuite déjeuné sur le Vieux-Port toujours en plein soleil (on y mange très bien) avant de reprendre mon train… Un régal !
Voilà donc comment joindre l’Utile à l’Agréable en 2 heures !