C’est avec tristesse que j’apprends le décès de Philippe Séguin. Il était l’un des rares de l’UMP pour lequel j’avais beaucoup de respect. Sa vie d’élu, de ministre, de président de l’Assemblée puis de 1er président de la Cour des Comptes, fut exemplaire.
Je me sentais proche de ses valeurs, excepté sur l’Europe. Et encore, je crois qu’il avait quelque peu évolué, tout comme moi d’ailleurs : la déviance « néolibérale » avec ses déréglementations, additionnée à une technostructure étouffant notre démocratie, appellent à prendre une nouvelle voie pour l’Europe et sa nécessaire création politique.
Je l’avais croisé et un peu fréquenté lors d’une élection, puis dans un hémicycle. Mon respect et mon estime s’étaient accentués à son contact. Son sens, ses valeurs de l’Etat, de la volonté politique, de la République, me le rendaient « sensible ».
Il est à espérer que le Mouvement Démocrate incarne ces valeurs en déshérence, surtout à l’UMP.
Le départ d’un des derniers gaulliens de l’UMP ?