Philippe Séguin, premier président de la Cour des comptes, ancien ministre des Affaires sociales et de l'Emploi de Jacques Chirac a succombé à une crise cardiaque.
Gaulliste pure souche, il s'était engagé pour le non au traité de Maastricht.
Quelques réactions :
Bernard Accoyer
C'est une immense tristesse, une très grande perte.
Alain Juppé
C'est une grande perte pour la République.
Bertrand Delanoë
Nous avons été face à face pour la bataille à la mairie de Paris en 2001. J'ai aimé faire de la politique avec lui
sans avoir les mêmes convictions que lui.
Jean-Louis Debré
Philippe Séguin a marqué la vie politique française, c'était une personnalité forte, complexe, capable de résister, capable de dire non.
Laurent Fabius C'est un homme que j'estimais beaucoup, il n'aimait pas les querelles médiocres.
Jean-Pierre Raffarin C'était un homme à caractère exceptionnel. Il n'avait peur de personne, il résistait à tout.
Jean-Pierre Chevènement
C'est un grand manque.
Christine Boutin
Un homme de conviction, grand républicain.
Charles Pasqua
C'est un homme qui n'avait pas d'ambition personnelle mais une ambition pour la France
Valéry Giscard d'Estaing
C'était une personnalité hors du commun, il était dans le sillon de ce que l'on appelle le gaullisme social.
Martine Aubry
Avec Philippe Séguin disparaît un très grand serviteur de l'Etat. C'était un républicain respecté bien au-delà de son camp.
Lionel Jospin
C'était un fort caractère, nous devons le regretter.
François Bayrou
Le premier mot qui vient à l'esprit, c'est républicain.
Michèle Alliot-Marie
Il a mis son intelligence aiguë, son exigence sourcilleuses, son talent oratoire, son engagement sans faille, au service de ses idées.
Ségolène Royal
Philippe Séguin était un homme de convictions qui savait garder une véritable liberté d'esprit.
Valérie Pécresse
Je tiens à saluer la mémoire d'une des plus grandes figures du gaullisme social,
Dominique Paillé
Philippe Séguin avait des amitiés et surtout des convictions.
Christian Estrosi
La perte d'un homme d'État qui va beaucoup manquer à la France.
Robert Badinter
Il était l'un des rares qui maintenaient au Parlement la tradition de l'éloquence.