Laissez moi vous poser une devinette : à votre avis, est-ce que ceux qui paraissent plus jeune peuvent vivre plus longtemps ?
C’est une question qui peut sembler surprenante au premier abord… Et la réponse est... OUI ! Les « baby-face » ont une longévité supérieure à la moyenne.
Et c’est prouvé scientifiquement, bien sûr !
On doit cette étude à des danois de l’Université du Danemark Sud (quelle idée, quand même…).
Le principe :
L’étude a commencé en 2001. Les chercheurs ont pris des photos de 1800 paires de jumeaux âgés de plus de 70 ans et ont demandé à des volontaires de deviner leurs âges. Puis ils ont observé le taux de mortalité de ces jumeaux sur les 8 années suivantes.
Le résultat :
Plus la différence d’âge perçue entre les jumeaux était importante, plus celui qui paraissait le plus âgé mourrait le premier (!!!)
La conclusion :
Ceux qui paraissent plus jeunes que leur âge sont susceptibles de vivre plus longtemps [ma revanche sur toutes ces années où on me prenait pour une ado ! – enfin, si vivre longtemps va de pair avec la santé physique et mentale, bien sûr].
Les explications scientifiques :
(pour ceux qui aiment la science uniquement !)
Certains experts de la génétique estiment que ces résultats ne sont pas qu’une coïncidence : ils ont eux-mêmes découvert que les personnes avec des télomères courts avaient tendance à prendre de l’âge plus vite que les autres, et que ceux qui paraissaient plus jeunes avaient des télomères plus longs (les télomères étant les extrémités des chromosomes : ils diminuent avec l’âge et plus ils sont courts, plus les risques de sénescence sont élevés – je sais c’est compliqué…).
LES COMMENTAIRES (3)
posté le 16 janvier à 03:38
Enfin ! Je respire, merci mon Dieu pour ce cadeau et moi qui tout le monde me prenaient jamais au sérieux, vue j'avais un physique d'un ados.
posté le 08 janvier à 21:42
Merci pour ces précisions! Je n'allais pas me lancer dans un éclairage aussi poussé sur les télomères dans un blog qui parle de beauté,mais en commentaire, c'est parfait ! :)
posté le 08 janvier à 11:48
Les télomères c'est pas si compliqué qu'il y parait : Ce sont les extrémités des chromosomes. A chaque fois qu'une division cellulaire se produit, et que les chromosomes se dupliquent pour se retrouver dans chacune des deux cellules issues la cellule mère (ou père, je dis ça pour éviter le procès en discrimination), une petite partie des télomères disparaît : le télomère raccourcit donc à chaque division cellulaire. Quand il y en a plus, c'est la cata ou plutôt l'apoptose c'est à dire la mort cellulaire, la cellule s'autodétruit en libérant le contenu de ses lysosomes, des organites qui contient comme leur nom l'indique des substances qui "lysent" c'est à dire détruisent le contenu cellulaire... Pas gai tout ça.
On peut supposer (c'est moi qui fait cette hypothèse mais je ne l'ai vue écrite nulle part) que le rythme des divisions cellulaires n'est pas identique d'un individu à l'autre. Plus il est rapide, plus les télomères raccourcissent vite pour un organisme de même âge global et plus l'organisme se dirige vite vers son inéluctable fin.
Ceci pourrait donc expliquer ce qui est dit dans l'article : en fait nous avons l'âge de nos télomères.
Si mon hypothèse est confirmée (par de vrais chercheurs qui travaillent dans des labos), je postule pour partager le prix Nobel avec eux.
Moi je travaille surtout avec mon cerveau...
Par ailleurs, certains chercheurs travaillent sur la vie infinie (et non pas éternelle, car l'éternité, c'est ni fin mais aussi ni début...). En effet, si on pouvait prolonger les télomères artificiellement, on pourrait prolonger la vie cellulaire indéfiniment...
On ne va peut être pas tous mourir...
Lol