Dès 2007, la tendance des suicides virtuels est apparue sur Internet. Le 5 janvier, Facebook a bloqué deux de ces sites qui permettent d’effacer son profil d’un réseau social sous couvert de protection de la vie privée.
Le suicide virtuel consiste à quitter le réseau social en y effaçant son profil et toutes ses données. Il s’adresse à ceux qui ont subi ou qui craignent les désagréments des réseaux sociaux.
Parmi ces sites, on trouve Seppukoo ou Web 2.0. suicide machine, qui vous permettent de supprimer votre profil de manière théâtrale sur Facebook mais aussi sur Twitter ou LinkedIn. Tous ces sites jouent sur le second degré et place le suicide virtuel sous le signe de l’amusement.
Une plaisanterie que Facebook ne semble pourtant pas apprécier. Pour commettre un suicide virtuel, ces sites vous demandent en effet des informations personnelles, ce qui constitue pour Facebook « une violation des règles du site ».
Facebook prend également la peine de souligner que les internautes peuvent supprimer leur compte directement sur le site même si le résultat n’est pas tout à le même : alors que Facebook se contente de supprimer le compte en conservant les données associées, les sites de suicide virtuel change votre mot de passe, efface vos contacts un à un, supprime les messages de votre mur…
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