Le monde tourne fort [de Vincent Vallières] a reçu plusieurs critiques élogieuses, mais le principal intéressé n'en fait pas tout un plat. "Le bon, comme le moins bon, je le lis une fois, pis j'en reviens. Il faut que j'aie faim de plus et de mieux. Il n'y a rien d'acquis. Le privilège, c'est d'avoir une bonne situation pour travailler. J'ai toujours eu de bonnes équipes, de bons musiciens."
Pour la présente tournée, c'est une bande hybride qui l'entoure. Il y a les musiciens de la première heure (Simon Blouin à la batterie et Michel-Olivier Gasse à la basse) et les nouveaux amis virtuoses (André Papanicolaou et Olivier Langevin aux guitares). Force est de constater que les rencontres musicales sont partie prenante de l'évolution artistique de Vallières.
"On a aussi fait des années de tournée avecLouis-Jean Cormier [de Karkwa]. Pour Chacun dans son espace, c'était notre guitariste, notre buddy. Dans le truck, il nous faisait écouter des cuts des Tremblements s'immobilisent."
David Brunet et Éric Goulet ont également déjà fait partie de la clique tricotée serré de Vallières. "Si les rapports d'amitié ne sont pas sincères, ça ne marche pas. Au Québec, c'est trop de route trop longtemps pour partir avec des inconnus. Ces gars-là, ce sont mes frères."
Extrait de l'article "Airs de famille" de Matthieu, dans Voir.ca, le 7 janvier 2010