Benoît Johnson, chroniqueur à Canoë nous apprend que le quotidien américain « Seattle Post-Intellingencer va expérimenter le e-paper avec un groupe de lecteurs au cours des deux prochaines années. Les lecteurs vont pouvoir télécharger la plus récente version du journal sur la feuille-écran flexible plutôt que d'utiliser la version imprimée. Et puisque le propriétaire de ce journal de Seattle, la Corporation Hearst, détient également des stations de télévision, des vidéos pourraient possiblement s'ajouter à la livraison du journal pendant le test. »
C'est peut-être là aller un peu vite, compte tenu des possibilités actuelles de l'encre électronique, mais nous savons par ailleurs que E-Ink Corp. teste bel et bien la vidéo...
Incontestablement, davantage qu'un simple support de lecture le e-paper va devenir un média pour l'écrit.
Benoît Johnson, qui titre son article : A mi-chemin entre le journal et la télé, va dans ce sens : « On peut d'ores et déjà rêver d'un journal qui ne salit pas les doigts, et qui présente des vidéos plutôt que des photos ! Un journal qu'on lit dans l'autobus et le métro le matin et qui, lors du retour à la maison, est encore pertinent car il s'est mis-à-jour automatiquement pendant la journée. Un journal où les textes sont accompagnés d'entrevues vidéo... »
Un article à lire donc sur le site canadien de Canoë.
Extrait : « Ça me fait penser à un média à mi-chemin entre le journal et la télé. [Nous pouvons également penser au film de Spielberg, Minority Report -photo]
Les recherches sont très avancées et on commence peu à peu à manufacturer ce genre de papier électronique couleur. Au tournant de la décennie, la course à la commercialisation de ce nouveau gadget se fera à grande échelle. La course implique notamment LG Philips, Fujitsu, Bridgestone et Sharp. Elle est étroitement surveillée par des joueurs comme Intel, Motorola, Hearst Media et Vivendi qui ont investi dans E-Ink. Dans les premières rangées des estrades, on retrouve les propriétaires de journaux... »