La Conférence des grandes écoles (CGE) se dit prête à mettre en place cet objectif de 30 % de façon globale mais pas école par école. Cela risquerait de remettre en cause le premier critère de recrutement des grandes écoles qui doit rester le niveau scolaire de chaque postulant.
Mais, pour les jeunes de l’UMP, un effort plus important doit être fait par les grandes écoles pour s’adapter au monde d’aujourd’hui en permettant de contribuer à réduire les inégalités. Ils appellent les établissements de formation supérieure « à faire preuve d'imagination », rapporte l'AFP, pour parvenir à l’accueil de 30 % d’élèves boursiers par école.
Pour l’Unef, ces échanges sont l’occasion de demander l’ouverture d’un véritable débat sur la place que doivent occuper les grandes écoles au sein des différents systèmes de formations dans le supérieur. La scission typiquement française qui existe entre grandes écoles et universités ne fait que consolider la reproduction des élites.
L’Unef remet en cause ce système, demandant à ce que le monopole des formations d’excellence détenu par les grandes écoles se retrouve cassé pour permettre aux universités d’avoir leur part du gâteau.