Mais j’ai soudain repensé à ces voix qui autrefois me reprochaient de trop taper sur le PS (enfin, une certaine tendance dite … démocrate !), alors que nous avions bien plus intérêt à faire bloc face à notre ennemi commun. L’argument vaut ce qu’il vaut… A condition de s’entendre sur ce qu’il est censé représenter.. Pour moi, c’est clairement le libéralisme, partagé à la fois par une certaine gauche et la droite. Mais passons outre.
Aussi me suis-je dit que dans ce cas, il serait bien plus intéressant de prendre pour cible cette fois, plutôt que mes cousins congénitaux à qui je voue un certain scepticisme en termes d’action, la Présidence du Médef. A chacun ses querelles internes… Celles-ci me réjouissent plutôt. Car quelqu’un qui prétend donner des leçons de management alors que Madame Parisot elle-même a épuisé trois directeurs en si peu de temps, voilà qui me semble plutôt savoureux. Et puis, j’avoue éprouver une certaine antipathie pour la personne, et pour son organisation exclusivement basée sur la protection d’intérêts catégoriels, au mépris d’autres plus collectifs. Nous lui devons le démantèlement du code du travail de ces dernières années, puisqu’elle a l’écoute privilégiée du chef de l’état français, dont Guillaume, son frère, a longtemps été vice-président… Point de collusion choquant à mes yeux.
Et puis, plus sournoisement je l’avoue, voir le spectacle de ces querelles au sein du haut patronat français fragilisé, je m’en délecte les neurones ! C’est bien plus jouissif que de braquer un peu trop systématiquement le projecteur sur celles du PS, alors qu’elles sont partout, y compris à l’UMP, qui autrefois marchait pourtant comme un seul homme. Suivez mon regard… pour une fois vers la droite… de cet écran.