Et l'ex-futur-gendre présidentiel dans tout ça ?

C'est bien connu, ce n'est pas la vivacité intellectuelle qui me caractérise le mieux. Ainsi, ce n'est que plusieurs jours après la rupture présidentielle que je viens de me rendre compte qu'un gentleman-farmer (sic) réunionnais doit être bien déçu : son fils ne sera pas fiancé à la fille du Président de la République. Eh oui, grâce à la magie du direct des familles recomposées (merci mai 68 au passage), l'époux de la belle-fille devient directement le gendre (sans aucune nuance possible ; il faudrait peut-être envisager de créer le statut de beau-gendre). C'est sûr que ça a plus de gueule de crier sur tous les toits (réunionnais) que son fils est le gendre du Président que de clamer qu'il aurait pu être celui de Jacques Martin (d'ailleurs était-il présent aux funérailles de ce dernier ?)

Il avait pourtant tout pour lui Gurvan Rallon. Il était jeune, il était mince, il était beau, il sentait bon le sable chaud. Que n'a-t-on, alors, pas écrit au mois d'août sur ce gendre modèle, élève d'une grande école d'ingénieur qui allait se fiancer avec la fille (sic) du Président. On en frémissait d'avance. Et puis pschittt comme aurait dit l'autre. Plus rien... Sic transit... doit-on ruminer dans une chaumière réunionnaise (dans mon esprit un gentleman-farmer médecin doit connaître des rudiments de latin).

Bien évidemment, je ne pense pas que les quotidiens réunionnais (car cette affaire n'intéresse personne d'autre, n'en déplaise à l'ex-futur-beau-père de l'ex-belle-fille du président) aient relayé la désillusion du gentleman-farmer.

Au fait, les fiançailles qui devaient avoir lieu en septembre ont-elles résisté à l'impitoyable cours du temps