Petit tour des dernières expositions parisiennes. Je vais vous parler de sorties des vacances donc certaines informations seront un peu dépassées.
Autre exposition qui vient de fermer ses portes : Berlin, l'effacement des traces 1989-2009. Une tout autre échelle que celle du Grand palais, nous sommes ici aux Invalides, dans le peu connu musée d'histoire contemporaine. Il s'agissait de constater combien Berlin Est perdait les repères du communisme. A partir de photographies et de réflexions d'artistes contemporains, l'exposition s'attardait sur l'ostalgie et le Berlin actuel. Là encore, peu de textes mais l'image suffisait à déclencher questionnement et réflexions.
Astérix à Cluny était au contraire juste destiné à des fans de BD. Quelques textes contextuels, des planches surtout en noir et blanc, une étude sommaire des sources... Et le tout dans un espace réduit qui empéchait d'admirer la restauration récente des thermes ! Aucun intérêt !
Enfin, au musée Carnavalet, vous pouviez voir des gravures politiques sur les relation franco-britanniques entre Révolution et Empire. Humour et sens de l'observation sont au rendez-vous. Et puis la plus vaste exposition sur la Révolution présentait chronologiquement les objets conservés au musée ayant trait à la période. Les objets sont variés : gravures, tableaux, vêtements, objets quotidiens, accessoires symboliques. Là encore, un reproche : les textes manquent ou restent insuffisants. Chaque période mérite d'être plus largement traitée pour comprendre l'évolution des courants politiques, le passage d'un groupe dirigeant à l'autre... Et cette vitrine avec les reliques du roi et du dauphin faisait pleurer les foules ! Je ne suis pas certaine que cette création d'une hagiographie et du martyr de la famille royale soit très juste. C'est comme cette mode "Marie Antoinette" que je comprends mal...