On se languissait fort de ce jour convoité
Alors tous à vos cartes bleues et chéquiers
Car le moment des Soldes est arrivé !
Pas moyen pour aucun de ne pas y penser
Car tout le monde bien sûr en a partout parlé :
Et journaux radios et bien sûr aussi la télé
Ont tous pointé cette date si sacrée…
Centre ville à l’assaut, boutiques dévalisée
Outrageusement envahies de mégères non apprivoisées
Qui dès neuf heures du mat’ arpenteront le pavé
Des billets plein les fouilles pressées de tout claquer.
T’as du pognon à dépenser ?
Alors jette-toi vite dans la mêlée
Et fouille ces quantités de fringues variées :
Le bonheur est au bout du cintre tu sais !
Un peu trop grand, trop ajusté
Mais tellement peu cher ou si bon marché,
Impossible de ne pas craquer face au chiffon repéré
Qui te provoque avec son énorme rabais…
Chasse aux bonnes affaires et commerces embouteillés,
Affluence maximale : acheteurs agglutinés
Ca bouscule et insulte, agressif énervé,
Et ça trépigne hurle, et continue à marchander.
Tu veux acheter beaucoup et longtemps et très vite,
Bloquer tous les ‘distrib’ en retraits intempestifs
Flamber toute la journée en chèques frénétiques
Et te laisser aller aux achats compulsifs.
Capricieux, inutiles et tellement peu coûteux
Affreux pour ton banquier mais parfaits pour aller mieux
Tu cours dans tous les sens pour avoir c’que tu veux
Et ressors de la caisse avec un truc affreux…
Les Soldes ? T’as raison y’a rien de mieux !