Au Moyen-Âge, la nouvelle année débutait à Pâques et donc cela bougeait tout le temps. Beaucoup plus que la manière dont la modernité pénètre de nos jours encore au Vatican. Et voilà qu’un pape, Grégoire, le 13ème du nom, en 1582, instaure un calendrier qui fait commencer l’année le 1er janvier. Un Grégoire qui peut créer des choses plus intelligentes que la béatification d’un prédécesseur un peu trop conciliant avec le nazisme, cela vaut la peine d’être noté. Comme le premier de l’an est l’occasion des bonnes résolutions, il serait bien que la sainteté qui siège aujourd’hui au Vatican prenne, lui aussi, de bonnes résolutions pour l’année nouvelle. Comme, par exemple, conseiller l’usage du préservatif en Afrique pour lutter contre le sida ou autoriser le mariage de ces pauvres prêtres obligés de convoler en noces secrètes si la vie de couple les tente ou encore accueillir à communion les divorcés remariés qui le souhaitent.
Les Romains de ce brave Jules sacrifiaient à la déesse Strenna, il paraît que le mot étrennes dérive de là. J’avoue préférer les étrennes aux bonnes résolutions, même si…