A 0:08, en lisant dans le New York Times, à propos de la politique d'Obama contre le terrorisme qui prolonge celle de son prédecesseur (retenir des dizaines de suspects indéfiniment sans
charge ; développer les attaques de drones automatiques sur les zones tribales du Pakistan ; tripler les effectifs des troupes en Afghanistan...), ce que nous sommes sans doute nombreux à deviner :
"Obama understands that, if only by the law of averages, there is a decent chance of a major attack on the United States during his presidency. And if that attack happens, any change in policy,
no matter how incidental to the facts of the case, will be fodder for critics to blame him for the attack. (Obama comprend que, par la loi des probabilités, il y a un risque d'une attaque majeure
sur les Etats-Unis au cours de sa présidence. Si cette attaque arrive, tout changement de politique, aussi minime soit-il, viendra nourrir les critiques qui le rendront responsable de cette
attaque.)", j'ai mesuré l'impasse dans laquelle un tel système politique dit "démocratie représentative" et/ou "d'opinions" était pour poser des questions sérieuses, comme par exemple la
question de la sécurité et de la menace ou la question de l'équilibre entre sécurité et libertés individuelles et publiques, questions qui atteignent le point où un système cesse d'être ce qu'il
n'est pas vraiment : une démocratie.