Après le départ 'canon' de la veille, les marchés actions ont évolué en dents de scie tout au long de la
séance. Suite aux bons indicateurs avancés publiés hier concernant le secteur manufacturier en décembre, le marché attendait une nouvelle progression
des commandes à l'industrie pour novembre.
La progression mensuelle ressort à 1,1 % contre 0,5 % anticipé et après + 0,8 % en octobre (révisé de 0,6 % en 1ère estimation) Ces chiffres en "dur" ou "réels" confirment donc les
indicateurs avancés, lesquels sont issus d'enquêtes auprès des directeurs d'achat du secteur concerné les mois précédents. La variation annuelle reste cependant encore sous les - 10
%.
Parallèlement, la surprise est venue en sens inverse de l'immobilier. Les promesses de ventes en progression de 3,9 % en
octobre étaient attendues en léger recul de 2 % sur novembre. La chute est importante à - 16 % selon les données de l'association des agents immobiliers (NAR). L'indice retombe sous 100
(ci-dessous) mais reste en hausse de 15,5 % sur un an.
Précurseur d'une rechute de l'immobilier après l'amélioration depuis le printemps ? A suivre.
Publiés en même temps, ces 2 indicateurs ont permis d'initier une petit impulsion qui montre que le marché reste toujours
plus sensible a priori aux bonnes nouvelles. Toutefois, le CAC 40 ferme à l'équilibre (0,03%) avec un chandelier sous forme de "doji" caractéristique des moments d'indécision, acheteurs et
vendeurs n'arrivant pas à se départager à l'issue de la séance.
A suivre dès demain, le basculement éventuel d'un camp sur les extrêmes de ce dernier chandelier journalier et
en tenant compte d'une actualité chargée avec les publications de :
- l'enquête ADP sur l'emploi privé pour laquelle le consensus des économistes escomptent 75 000 destructions d'emploi après les 169 000 évaluées en novembre (14H15)
- et l'indice d'activité du secteur des services attendu à 50,5 pour décembre (16 heures)