Moins de titres en parution également, mais mieux promus grâce aux équipes de marketing, avec une diminution de la production de 50 % d'ici 5 ans... Et en parallèle, parce que la nature a horreur du vide, une explosion de l'autoédition. En outre, il voit l'éclosion de plein de nouveaux talents et donc une baisse des éditeurs qui chouchoutent leurs auteurs actuels. Enfin, les livres vendus aux "enchères", où les éditeurs se battent pour un manuscrit devraient eux aussi voir leur fin : les éditeurs comprendront enfin que gagner dans ce genre de cas, ce n'est pas forcément remporter l'enchère...
Des à-valoir qui vont grimper, avec des sommes à 7 ou 8 chiffres, seront monnaie courante et la vente numérique sera démultipliée. Dans cinq ans, la moitié de ce que l'on peut lire se fera en numérique. Bilan des courses, le livre cadeau sera moins courant... Parce qu'offrir du numérique...
On retiendra surtout que selon lui, la génération des Baby-Boomers perdant de son acuité visuelle, la progéniture de leur progéniture sera alors la génération-écran, les digital natives, qui ne devrait plus sentir de différence entre livre en ligne et livre papier. On parle d'une projection sur une demi-génération, tout de même.
Pour conclure, une chose qui ne changera pas de sitôt : avant et pendant les fêtes de fin d'année, les livres de recettes de cuisine connaîtront toujours un fort engouement, tandis qu'à partir de janvier, ce sont ceux pour perdre du poids qui reprendront le dessus.
Indubitablement...