De vilains relents acides ponctuent tous tes levers
Et tu sombres chaque jour un peu plus au coucher
Dans une triste débauche d’émanations variées
Atrocement puantes, contre ta volonté.
Ca te colle grave au corps, t’accompagne tenace
Et la fragrance infecte insupporte et agace,
Ses effluves t’agressent, te font faire la grimace,
Te tournent tout autour, et s’insinuent en masse.
Le parfum est présent en multiples relents,
Concentrés appliqués de ressentiments variés,
D’injustices prononcées, frustrations par milliers
Et autres belles senteurs toutes personnalisées.
Tu as beau te frotter pas moyen qu’il te laisse
Et les douches obstinées n’effaceront jamais
Le très odorant fumet qui s’exhale sans faiblesse
De chaque centimètre carré de ta peau dénudée.
Introuvable hélas l’institut de beauté du moral
Et le bon gommage pour tout ‘karschériser’,
Avec ‘l’esthéticien’ du bien-être mental
Qui t’aidera sans peine à tout évacuer !
Les envies déconfites et le désir décomposé,
T’es tout aigri en fait et plus rien ne te plaît,
Une parano tenace ne te quitte plus jamais
Et tu préfères être seul que mal accompagné.
Mais ce néant parfait, cette solitude effraie
Et coule sur tes journées comme un sirop épais,
Indigeste et bien lourde, isolement forcé
Que tu le veuilles ou non, quarantaine obligée.
Tu as peur d’être seul mais l’envie de partage
A quasi disparu toute confiance évanouie,
Et comme une bête fauve parquée dans une cage
Tu crèveras tout seul au milieu de l’ennui.
Sans femme ni maîtresse ni un seul vrai ami,
Compère ou camarade, amant ou bien mari,
Tu resteras très seul c’est moi qui te le dis
Pourtant c’était facile d’avoir une plus belle vie !
Mais tout est question de confiance aussi…
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