Rappelons pour les jeunes encore innocents qu'HADOPI vise à couper internet et coller une amende à toute personne prise en flagrant délit de piratage. Non sans avoir envoyé des emails par millions pour avertir les IP chopées sur la toile qu'elles enfreignent le droit d'auteur. Les IP, oui, pas les pirates eux-mêmes, alors qu'il est si simple de se connecter depuis une bibliothèque pour télécharger. Et on coupera le net à la bibliothèque alors ? Tout en jetant en prison son directeur ?
Grandeur et joie.
Ce sera également pour nous l'occasion de publier un nouvel extrait du livre paru chez In Libro Veritas, La Bataille Hadopi, dans lequel nous avions tenté de prévenir que le livre ne serait pas exempt des conséquences de cette loi. Cependant, Numérama nous propose une petite dose d'espoir :
« Mais si administrativement parlant l'Hadopi est créée, le plus dur reste à faire pour lui donner une existence concrète. En effet, parmi les 21 délibérations que prévoit de manière non exhaustive le décret, les membres de l'Hadopi devront délibérer sur les “spécifications fonctionnelles pertinentes et l'établissement de la liste labellisant les moyens de sécurisation mentionnés à l'article L. 331-26”. Or c'est là le nerf de la guerre. En effet, l'Hadopi devra dire quelles sont les fonctionnalités requises pour qu'un logiciel de sécurisation soit réputé suffisamment efficace pour prévenir le téléchargement illégal. »Pour en savoir plus, on retrouvera l'intégralité de leur article.