Le camping La Côte Sauvage situé à Saint-Clément-des-Baleines est le premier camping de l’île de Ré à obtenir l’écolabel européen. Avant lui, les hôtels des Vignes de la Chapelle et du Peu Breton avaient décroché ce sésame.
Le camping de La Côte Sauvage, géré par la société Les Balcons Verts, a reçu lors du dernier salon Atlantica de l’hôtellerie de plein-air et de loisirs son écolabel européen, en récompense de son respect de l’environnement.
Depuis novembre 2006, Les Balcons Verts s’inscrit dans une démarche de tourisme durable et environnemental grâce au programme Green Globe. En 2008, un des hauts lieux de cette société, le domaine Cévéo de Pierrefitte (87) décrochait l’écolabel pour sa bonne gestion environnementale. C’est donc sans grande surprise que le camping de La Côte Sauvage, implanté en forêt domaniale de La Combe à l’Eau, sur la commune de Saint-Clément-des-Baleines, et signataire de la “charte camping” initiée par l’Office national des forêts, récolte à son tour les fruits de ses efforts. “Cela vient réconforter notre équipe mais aussi et surtout conforter notre position prise depuis 2005 sur ce site de Saint-Clément. Cet écolabel n’est pas que marketing”, note Alain Peckeu, gestionnaire de la société Les Balcons Verts.
Des actions bien ciblées
Les campings candidats se doivent de répondre à 83 critères dont 36 sont obligatoires. Économies d’énergie, économies d’eau, réduction des déchets, tri sélectif ou encore sensibilisation environnementale auprès du personnel et des clients font partie des mesures strictement exigées.
Au sein du camping de La Côte Sauvage, les différents équipements sanitaires ont été adaptés afin de réduire le volume des chasses d’eau. Les robinetteries temporisées permettent-elles de régler les débits entre 6 et 8 l/mn. Pour mener à bien une politique environnementale, l’implication des salariés s’avère essentielle. Sur chacun de ses sites, la société a mis en place des carnets pour signaler tous dysfonctionnements ou fuites. Une vérification visuelle est réalisée régulièrement par le personnel d’entretien. Tous les quinze jours, le compteur est mesuré.
Pour les espaces verts, un système de récupération des eaux de pluie et un goutte-à-goutte déclenché manuellement permet l’arrosage des plates-bandes d’accueil. Au camping de La Côte Sauvage, la consommation d’eau a chuté de 5 %, passant ainsi sous la barre des 100 litres par nuitée en 2008. “Les économies d’eau constituent le gros de nos efforts”, souligne Alain Peckeu.
Concernant les déchets, le site offre aux vacanciers un sac en papier Kraft pour trier comme il se doit les détritus, à déposer par la suite sur la plate-forme à l’entrée du camping.
Dévasté par la tempête, ce site privilégié se revitalise d’année en année et réjouit notamment, du 1er avril au 31 octobre, les amoureux du camping “libre” sous des yourtes. “Ensuite, tout est démonté et la nature peut reprendre ses droits”.