Alors que le 5 janvier sort « Jane Birkin – Citizen Jane », préfacé par Just Jaeckin (à l'origine de la rencontre Birkin-Gainsbourg) écrit par Pierre Mikaïloff, la collection Gainsbourg et Bardot des années 60 a inspiré Pete Yorn et Scarlette Johansson.
Je t’aime… moi non plus…
Laquelle réitère dans l’enregistrement d’un album. Toujours accompagnée (son premier album était une reprise de chansons), cette fois, elle collabore avec Pete Yorn. Album folk et tout doux dans un univers des années 60 sorti en novembre 2009 (en collector) est intemporel et signe une nouvelle fois la tendance 2010 folk.
Ambiance 60’s
Breack up est un album qui met en relief cette Amérique profonde sans revendication encore du début des 60’s. Tout en légèreté, Pete Yorn a composé des mélodies sympathiques, courtes et sans prétention. L’album se consume à la vitesse d’une cigarette. Dans une veine d’un“I Got You Babe” de Sonny et Cher ou encore d’un “(Sittin’ On) The Dock Of The Bay” d’Otis Redding, Scarlette semble se sentir parfaitement à l’aise. Esthétiquement propre, Breack up propose un concert harmonieux entre le hier et un son très actuel comme le prouve « Shampoo », « I am The Cosmos » et son tube « Relator » aux textes élémentaires et lisses.
Voix sensuelles, rocailleuses et de caractère
Il va en y avoir pour tout le monde. Monsieur a une voix sensuelle et rocailleuse sur « Clean » par exemple. Elle, elle a une voix de caractère. Un duo homogène avec une guitare sèche. Du Nick Cave, du Bowie, du Bob Dylan se sont invités prendre un verre et souffler deux ou trois notes agréables sur « Someday » et sur « Wear And Tear ».
Neuf morceaux qui se complètent assez bien, tellement bien que les riffs de guitare se ressemblent sur « Seach your Heart » et « Blackie’s Dead ».
Je n’ai besoin de personn’ en Harley Davidson
Album donc sans exigence, ni revendication, réchauffe notre esprit dans l’attente d’un printemps doux aux champs de petites pâquerettes, aux petits papillons ; où il sera bon de faire une balade en moto, les cheveux au vent (de là à dire que vous n’avez besoin de personn’ en Harley Davidson…) et la guitare pas très loin, suivant le cours d’une rivière qui reprend vie aux scintillements du soleil, aux libellules qui se font peur et aux odeurs de menthe, etc.