Magazine Cinéma
En salles : James Cameron est un réalisateur de génie doublé d’un businessman de génie. Qu’on le veuille ou pas, il vient en deux films de rentrer un peu plus loin au Panthéon des "réalisateurs qui engrangent et pas qu’un peu !" (lire Avatar : déjà un milliard de dollars de recettes !).
Abyss-moi dessus !
Avatar, c’est le film dont vous entendez le plus parler : à la radio, à la télé, par vos enfants... Impossible d’y échapper. Et pourtant, là ou Travis Bickle a vu une ôde simplette à l’écologie (lire Avatar : premières impressions), j’y ai vu plusieurs traits de génie.
D’abord, Cameron casse l’adage comme quoi un bon film est avant tout un bon scénario. Ici, pas de scénario et pourtant un bon film. C’est Danse avec les Loups : le soldat qui part chez les Indiens et qui devient indien contre les soldats. Mais on peut même dire que c’est Titanic 2. Souvenez-vous : si vous connaissez quelqu’un qui ne savait pas comment se terminait Titanic avant d’aller voir le film, c’est que soit il était débile, ignare, avait moins de 6 mois ou était supporter du PSG.
Ici, c’est pareil, on sait comment ça termine, on sait même comment ça va se passer à chaque instant, et pourtant ça marche encore : c’est beau, c’est magique et parfois même d’une poésie rare. Cela marche à tous les âges, c’est universel, ça dure 2h40 et ça passe comme un câlin. Bref, Avatar ou tôt vous y viendrez !
Marcel Martial (Titanic tout)