Le sommet de Copenhague sur les changements climatiques se termine sur une note optimiste : les dirigeants politiques s’accordent pour continuer à polluer jusqu’à ce que mort s’en suive.
Après quelques mois au pouvoir, Barack Obama reçoit le prix Nobel de la Paix et annonce l’envoi de soldats en Afghanistan.
L’ancien Premier ministre canadien, Jean Chrétien, se voit décerner l’Ordre du mérite par la reine Élisabeth II pour souligner sa longue et fructueuse carrière politique.
Pour rendre hommage au grand bâtisseur canadien Jean Charest, le Président français et ami de Paul Desmarais, Nicolas Sarkozy, lui remet la légion d’honneur.
Le gouvernement Charest refuse une enquête publique sur la corruption qui sévit dans l’État qu’il gouverne.
Jean d’Amour, qui fait l’objet d’une enquête du commissaire au lobbyisme, est choisi comme député par la population de Rivière-du-Loup.
Le représentant municipal de la mafia montréalaise et des Anglais, Gérald Tremblay, est réélu maire de la métropole. L’ancienne ministre péquiste, Diane Lemieux, devient son bras droit.
Quelques mois après les élections, Mario Dumont, Monique Jérôme-Forget, François Legault et Camil Bouchard décident de se retirer de la politique.
Les images de la visite du prince Charles et de son épouse du bâtiment militaire des Black Watch, par l’entrée arrière, font le tour du monde.
Encouragé par son ami Paul Desmarais, Nicolas Sarkozy envoie balader le « ni ingérence ni interférence » de la France envers le Québec. Le Québec, estime-t-il, doit se fondre dans le Canada.
Armand Vaillancourt indispose Jean Charest par ses propos indépendantistes tenus aux funérailles du cinéaste Gilles Carles.
Le fils du cinéaste Pierre Falardeau secoue les péquistes lors des funérailles de son père en les exhortant à se sortir la tête du cul, ce qu’ils n’ont pas réussi à faire.
Pierre Curzi supplie les Québécois de revenir à Montréal pour rendre à la ville son statut perdu de deuxième plus grande ville en importance de langue française.
Le PQ hésite à se prononcer sur l’obligation par les immigrants de fréquenter les cégeps français.
L’UQAM offre des cours en anglais.
La Saint-Jean souhaite la bienvenue aux artistes anglophones.
L’unilingue ontarien Michael Sabia est nommé à la tête de la Caisse québécoise de dépôt et de Placement en vue d’augmenter ses pertes.
L’ADQ prend du plomb dans l’aile, perd son chef et… prend du plomb dans l’aile et perd son chef…
En visite en Chine, Stephen Harper fait la leçon aux dirigeants chinois sur la question des droits de l’homme.
La Cour suprême du Canada, donne le feu vert à l’anglicisation du Québec par le biais de ses écoles.
Tandis qu’à La Haye, la question de la déclaration de l’indépendance du Kosovo est débattue, le ministre kosovar des Affaires étrangères, Skender Hysen assure que « L’indépendance du Kosovo est irréversible et le restera ».
L’ancien Premier ministre démissionnaire du Québec, Jacques Parizeau, revient à la charge avec l’idée d’un référendum volé dans un livre qui a pour titre LA SOUVERAINETÉ DU QUÉBEC D’HIER AUJOURD’HUI ET DEMAIN.
Quand il est demandé au récipiendaire du prix Médicis, Dany Laferrière s’il faut ranger ses livres parmi les romans québécois ou haïtiens « il rit doucement. Le classement n’est pas sa tasse de thé ».
Grâce au RRQ, la reconstitution canadienne de la défaite des Plaines est annulée et le Moulin à Paroles voit le jour. L’évènement jugé trop indépendantiste est boycotté par les politiciens canadiens du Québec.
Le chef de l’État québécois en visite à l’étranger, Jean Charest, choisit de prendre la parole en anglais au nom des Québécois qu’il représente.
Le gouvernement libéral canadien du Québec, s’inspirant de la Charte canadienne des droits et libertés, place la religion au-dessus de l’égalité entre les hommes et les femmes.
Le cours d’Éthique canadienne et de Culture religieuse mécontente de plus en plus les Québécois.
Les soldats de Valcartier continuent à se battre et à mourir pour le Canada en Afghanistan.
L’équipe des Canadiens de Montréal fête ses 100 ans d’existence. Le club est à l’image de la population : red necks, joueurs venus d’ailleurs et qui refusent de s’abaisser à parler français, deux Québécois, des boss anglais.
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Année 2009